mercredi 31 octobre 2012

Lumières sur Falling Girl

Falling Girl Ludo Tomma Damien Rock Grunge

"Un groupe de rock est là pour faire tomber les filles, non ? Blague à part, ça sonne bien !". Voici comment Falling Girl justifie, d'un air amusé, son nom. Après cette parenthèse humoristique, place à la musique ! Créé en 2011, Falling Girl est une formation parisienne de rock grunge. Le projet est né dès 2006 autour de Tomma et Ludo, rejoints en 2010 par Damien. Inspiré par des groupes comme Nirvana, Puddle of Mudd, les Foo Fighters ou encore Silverchair, le trio s'illustre dans un registre brut et nerveux, porté par des mélodies fortes. Son premier maxi "Falling Girl EP", disponible ce 1er novembre, se dévoile au travers d'une vidéo teaser que vous pouvez découvrir ci-dessous :


  LE GROUPE :
    Guitare, composition et choeurs : Ludo
    Batterie et choeurs : Tomma
    Chant et basse : Damien
    Style : Rock grunge

INFLUENCES :
    Nirvana, Puddle of Mudd, Seether, Hole, Distillers, Foo Fighters, Silverchair, Pagoda.

ALBUM OU MAXI :
    "Falling Girl EP" (2012) : maxi disponible le 1er novembre (en téléchargement sur iTunes, deezer, spotify... et au format physique sur http://www.falling-girl.com/)
    
EN UN MOT :

     Kurt, Eddie and Layne can be proud of us
 
LES TROUVER SUR LA TOILE :
 











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mardi 23 octobre 2012

Lumières sur Former Life

Former Life Behind the Mirror Nell


Créé en 2008 autour de sa chanteuse Nell, Former Life est un groupe rock alternatif flirtant entre le neo metal, la pop et le punk. La formation a assuré plus de 70 dates depuis ses débuts et propose une musique à la fois mélodique et incisive aux textes profonds parfois mélancoliques. En live, le combo propose un savant cocktail d'énergie et d'émotion dont vous pouvez retrouver un aperçu au travers de la vidéo du titre "Fake a Smile" :



  LE GROUPE :
    Chant, composition et texte : Nell
    Guitare lead et choeurs : Vincent
    Guitare, claviers et choeurs : Sabrina
    Basse : Irshad
    Batterie : David
    Style : Rock metal alternatif /pop punk

INFLUENCES :
    Paramore, Rise Against, Incubus, Fall Out Boy, Linkin Park, You Me At Six, A Perfect Circle, Alanis Morissette

ALBUM OU MAXI :
     "Our Reality" (2010) : album 12 titres
     "Behind the Mirror" (2012) : maxi 6 titres + 2 rééditions


CONCERTS :
     18/11/12 : Cabaret Sauvage (Paris) dans le cadre du festival Wolfest
     26/11/12 : Mouroux (77) dans le cadre du On Air Festival

     16/12/12 : Klub (Paris)
 
EN UN MOT :

     Gilrs can rock too !
 
LES TROUVER SUR LA TOILE :
     Facebook : https://www.facebook.com/formerlife
     YouTube
http://www.youtube.com/formerlife

 

Former Life Behind the Mirror Nell









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lundi 22 octobre 2012

Ouais ! (Stuck in the Sound - 20/10/12 - Olympia)

Stuck in the Sound José Reis Fontao Olympia Paris Octobre 2012 Pursuit
 
Un peu moins de deux mois après leur passage à Rock en Seine, les Stuck in the Sound voyaient leur nom écrit sur la mythique devanture lumineuse de l'Olympia ce samedi 20 octobre. Nous avions gardé un très bon souvenir de leur prestation lors du festival, c'était donc non sans une grande impatience que nous attendions de voir le groupe en salle. L'Olympia s'est remplie petit à petit et sur les coups de 20h30 environ, la première partie - Total Warr - est venue chauffer le public avec son mélange d'électro, de pop et de percussions. Nous nous sommes quand même demandés à quoi pouvait bien servir une guitare qu'on entendait à peine lors du set. L'énergie et la bonne humeur du trio a toutefois conquis l'assistance. Les rideaux rouges de l'Olympia ont ensuite été fermés pour laisser planer un petit mystère sur l'installation du groupe. 21H30 : les Stuck sont arrivés au son de « Ouais », comme à Rock en Seine. Avec son éternel sweat à capuche sur la tête, José Reis Fontao, presque accroupi pour gratter sur sa guitare électroacoustique dans sa position caractéristique, a lancé les hostilités. Ce titre est décidément parfait pour démarrer un set. Pas de doute, on allait passer un très bonne soirée.

Stuck in the Sound José Reis Fontao Olympia Paris Octobre 2012 PursuitPlutôt sobre, le décor était constitué d'une toile de fond aux couleurs de la pochette de l'album « Pursuit » et de l'éclairage de l'Olympia. Premier constat, José Reis Fontao est un grand chanteur, ce qui n'est pas le cas de tous les leaders de groupes de rock. Tantôt rageur, tantôt doux, il a fait merveille pendant tout le set et emmené très haut le public. « On est pas bien là ? », a-t-i balancé dès le début du show et personne n'est venu le contredire. L'enchaînement « Shoot Shoot » et « Brother » a été meurtrier. On aurait presque eu envie qu'un titre aussi bon que « Brother » soit arrivé un peu plus tard quand l'ambiance est à son paroxysme mais on n'a pas boudé notre plaisir pour autant. En tout cas, dans la fosse, tout le monde a sauté et fêté comme il se doit ses héros d'un soir. D'un coup, José Reis Fontao nous a offert une petite surprise avec une reprise de l'artiste brésilien Caetano Veloso, « Minhas Làgrimas ». Après ce petit instant de répit assez étonnant, la tempête est revenue avec « Silent and Sweet » puis « Delicious Dog » et « Cramp, Push and Take It Easy ! ».

Stuck in the Sound José Reis Fontao Olympia Paris Octobre 2012 Pursuit Arno Bordas

Gros moment du show, l'interprétation du tube « Toy Boy » a transformé l'Olympia en volcan en éruption. Au milieu du morceau, José a fait quelques petites dédicaces à ses musiciens : un "joyeux anniversaire" à son guitariste, une "souris verte" au batteur ou encore la "Bamba" pour son bassiste. En guise de rappel pour lequel José avait enfilé un tee-shirt Iron Maiden, le groupe a fait fort en invitant un quatuor de violons pour interpréter « Tender », « Criminal » et « Let's Go ». Ces versions magnifiées auront donné la chair de poule à plus d'un spectateur. Un bien bel exercice de style et une surprise de taille spécialement concoctée pour l'Olympia. Après «Teen Tale », on pensait que le concert était fini : non ! José Reis Fontao est arrivé tout d'abord seul faisant croire qu'il allait jouer un morceau composé dans les loges. Cette petit blague achevée, le groupe est venu le rejoindre pour terminer sur un énorme « Don't Go Henry ». Heureux d'être sur scène et de savourer l'occasion de jouer à l'Olympia, le groupe n'avait pas l'air d'avoir envie de repartir. « C'est quoi la suite ? », a déclaré José. Un spectateur lui a répondu : le Zénith ! On peut tenir les paris que les Stuck s'y produiront sans mal un jour. 1h45 de set et une prestation dense et volcanique, le rock français n'est pas mort. Les Stuck in the Sound en sont les plus beaux exemples.

Stuck in the Sound José Reis Fontao Olympia Paris Octobre 2012 Pursuit

SETLIST
1. Ouais
2. Shoot Shoot
3. Brother
4. Purple
5. Don't Break the Bar Please Dumbo !
6. Pursuit
7.  Minhas Làgrimas (reprise de Caetano Veloso)
8. Silent and Sweet
9. Delicious Dog
10. Zapruder
11. Cramp, Push and Take It Easy !
12. Never on the Radio
13. Bandruptcy
14. Toy Boy
15. It's (Friday)

Rappel 1
16. Tender (avec un quatuor de violons)
17. Criminal (avec un quatuor de violons)
18. Let's Go (avec un quatuor de violons)
19. Teen Tale

Rappel 2
20. Don't Go Henry

Stuck in the Sound José Reis Fontao Olympia Paris Octobre 2012 Pursuit
 

vendredi 19 octobre 2012

Sous le charme... (Keane - 17/10/12 - Olympia)

Keane - Olympia Paris - octobre 2012 - Strangeland

Cinq mois après son passage au Casino de Paris à l'occasion de la sortie de son nouvel album « Strangeland », Keane était déjà de retour dans la capitale, mercredi soir, cette fois-ci à l'Olympia. Après un sympathique première partie, Agop, artiste pop folk français mené par son chanteur s'illustrant en français, le groupe a démarré son set à 21h avec « You Are Young ». Dès ce morceau, tiré de « Strangeland », le public s'est montré réceptif et prêt à communier avec l'ensemble de la formation. Les « woh oh oh ooooooh » du refrain ont été repris d'une seule voix. Pour cette tournée, Keane a choisi un décor plutôt sobre : un drap en fond de scène orné du titre « Strangeland » et quatre tubes néons descendant du toit se terminant par une grosse ampoule. Les lumières plutôt bien travaillées ont apporté des ambiances propres à chaque titre. Lors de cette soirée, il y a eu plusieurs standing ovation, témoin d'une belle communion entre le public et le groupe, visiblement ravi de tant d'attention.

Impeccable derrière son micro, Tom Chaplin a prouvé qu'il était un grand chanteur. Sa voix, ajoutée à la dextérité au clavier de Tim Rice-Oxley, sont l'âme de Keane. La formation a offert une solide prestation, jouant pas moins de neuf titres de « Strangeland » dont le très applaudi « Silence by the Night ». Le premier gros moment du concert a sans aucun doute été l'interprétation de « Everybody's Changing ». Les sentimentaux ont également pu se délecter d'une version épurée de « Try Again » simplement accompagnée au piano. S'exprimant un petit peu en français et arpentant la scène de part et d'autre, Tom Chaplin ne s'est pas économisé durant les 1h50 de concert. Après l'énergique « Spiralling » dont les « wouuuuh » ont été scandés par la foule et « On the Road », Keane a offert un deuxième grand moment avec son tube « Somewhere Only We Know ». Hymne repris en choeur par tout l'Olympia, il a fait se lever jusqu'au balcon les spectateurs.

Alternant titres pop punchy et belles ballades, Keane a prouvé qu'il sait à la fois faire bouger les foules mais également émouvoir et donner la chair de poule aux plus durs à cuire. Après « Bedshaped », le groupe est revenu pour un premier rappel terminé sur le bondissant « Sovereign Light Café » et l'aérien « Crystal Ball ». Mais le public en voulait encore et Keane l'avait bien compris. Il est alors revenu pour un second rappel et s'est attaqué au mythique « Under Pressure ». Passer après Freddie Mercury et David Bowie avait tout de l'exercice casse-gueule. Mais les prouesses vocales d'un Tom Chaplin en très grande forme ont fait merveille et c'est un bien bel hommage que Keane a rendu à deux monstres sacrés de la musique avec cette reprise. Pas de troisième rappel, les lumières se sont rallumées. Mais tout l'Olympia est resté de longues heures encore sous le charme de ce grand groupe originaire d'une petite bourgade anglaise. Magie quand tu nous tiens...

SETLIST
1. You Are Young
2. Bend and Break
3. The Lovers Are Losing
4. Is It Any Wonder ?
5. Neon River
6. The Starting Line
7. Nothing in My Way
8. Silence by the Night
9. Everybody's Changing 
10. We Might as Well Be Strangers
11. Day Will Come
12. Spiralling
13. On the Road
14. A Bad Dream
15. Try Again (acoustique)
16. Disconnected
17. This is the Last Time
18. Somewhere Only We Know
19. Bedshaped

Rappel 1
20. Sea Fog
21. Sovereign Light Café
22. Crystal Ball

Rappel 2
23. Under Pressure (reprise de Queen et David Bowie) 

mardi 16 octobre 2012

Lumières sur Magnanym

Magnanym - Rock'n'live

Formation flirtant entre le rock et le metal, Magnanym est né en février 2012 autour de Jin Sukey et de quatre musiciens issus d'univers très différents (Clément à la guitare lead, Romain à la guitare rythmique, Jérémy à la basse et Camille à la batterie). Influen tout aussi bien par Indochine que les Deftones, le groupe propose un son hybride alliant violence et douceur sur des compositions avant tout basées sur les émotions et des textes souvent sujet à une double interprétation. Avant de pouvoir découvrir le groupe en live, retrouvez un enregistrement du morceau "Arrêter le temps" :



  LE GROUPE :
    Chant : Jin
    Guitare lead : Clément
    Guitare rythmique : Romain
    Basse : Jérémy
    Batterie : Camille 
    Style : Rock metal

INFLUENCES :
    Indochine, My Chemical Romance, Radiohead, Muse, Coldplay, Green Day, Shaka Ponk, Deftones, Massive Attack, Pink Floyd, Queen, AC/DC, Metallica, Scorpions, Black Sabbath

CONCERTS :

     18/11/12 : Cabaret Sauvage (Paris) dans le cadre du festival Wolfest

EN UN MOT :

     Le grand écart entre les Deftones et Indochine.
 
LES TROUVER SUR LA TOILE :
     Facebook : https://www.facebook.com/Magnanymofficiel
     Blog
http://magnanym.blogspot.fr/

    Twitter : https://twitter.com/Magnanym
    MySpace : http://www.myspace.com/magnanym
 










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Quand le temps s'arrête... (Radiohead - 11/10/12 - Bercy)

Radiohead live report POPB Paris Rock'n'Live october 2012
 
Grâce au petit concours photo organisé par Buzz en Seine lors des dix ans de Rock en Seine, j'ai pu assister au premier des deux concerts donnés par Radiohead à Bercy les 11 et 12 octobre. Sans être un fan du groupe, j'étais néanmoins curieux de découvrir en live cette formation jugée tout autant excellente par certains qu'élitiste ou soporifique par d'autres. J'étais en tout cas averti, car je suis quand même l'actualité du rock, que je n'aurais certainement pas droit à « Creep », « No Surprises » ou encore « Karma Police », puisque Radiohead a décidé de ne presque plus jouer ses morceaux là sur scène. Mais qu'à cela ne tienne, j'allais pouvoir assister à un concert du groupe et après l'avoir vu sur scène, je peux dire que c'est à faire au mois une fois dans sa vie.

Aux abords d'un Bercy, pluvieux ce soir-là, on comptait beaucoup de trentenaires et certainement tous les fans de Radiohead de la capitale puisque les deux dates se jouaient à guichet-fermé. Après une première partie menée par Caribou, le groupe est entré sur scène à 21h pétantes comme annoncé par le speaker de la salle. Six musiciens sur scène, deux batteries, je me dis qu'on va avoir du gros son et c'est effectivement l'impression qu'a souvent donné Radiohead : un gros mur de son, des batteries qui frappent fort, des beats électro qui bastonnent, des effets de distorsion de guitares... Mais rien d'agressif, bien au contraire, la voix de Thom Yorke est restée d'une douceur sans faille, sauf quand il a utilisé un vocodeur pour se faire une voix d'extraterrestre. A noter qu'il a une gestuelle et une manière de danser sur scène bien à lui entre l'homme ivre et un malade pris d'une crise d'épilepsie ! Dans les gradins, on a tapé du pied par terre, on a mimé la batterie sur ses cuisses ou on a dansé dans une sorte de transe... La fosse m'a pourtant semblé un peu calme mais je pense que c'est l'ambiance qui doit régner lors des concerts du groupe.

Lancé par « Lotus Flower », le concert a offert quelques beaux moments d'émotion sur « Paranoid Android », « Nude » ou encore « Lucky ». L'installation scénique proposée par le groupe était vraiment exceptionnelle : 18 écrans plats mobiles retransmettaient le concert en direct et changeaient de place et de couleur suivant les morceaux. Chaque écran était centré sur un musicien et participait à une mise en scène très léchée. Une alliance de technologie et de création artistique vraiment réussie qui a grandement apporté à l'ambiance du show. Thom Yorke a parlé en français à quelques reprises pour remercier le public, de manière plutôt sobre, mais a néanmoins semblé sincère. De grands musiciens, une classe évidente et une envie de jouer étaient palpables tout au long du set. Si l'émotion n'était pas toujours là derrière la glace et les délires électro du groupe, le public a semblé ravi des 2h15 de show. Après trois rappels et un dernier trip sur « Idioteque », Radiohead a quitté la scène. Si je ne suis pas un grand fan du groupe, j'ai toutefois apprécié ce concert pour son ambiance assez atypique, la technique des musiciens, le décor magnifique et la voix de Thom Yorke, qui a fait naître quelques frissons et a littéralement plongé hors du temps la cathédrale de Bercy.




SETLIST
1. Lotus Flower
2. Airbag
3. Bloom
4. Kid A
5. Myxomatosis
6. Bodysnatchers
7.The Gloaming
8. Separator
9.Meeting in the Aisle
10. Nude
11. Pyramid Song
12. Reckoner
13. There There
14. The National Anthem
 15. Feral
16.Paranoid Android

Rappel 1
17. Give Up the Ghost
18. Supercollider
19. Lucky
20. Morning Mr. Magpie
21.Street Spirit (Fade Out)

Rappel 2
22. Staircase
23. Everything in Its Right Place (intro "Unravel" de Björk)

Rappel 3
24. Idioteque