« Nous venons juste de rentrer les yeux encore pleins d'étoiles. Le voyage fut long, le retour chaotique, avion raté à Chicago, une nuit passée à l'hotel Comfort Inn de l'aéroport et rapatriement le lendemain. Mais nous ne garderons comme souvenir que cette journée passée à Las Vegas : ses incroyables hôtels, ses panneaux lumineux gigantesques, son ambiance délirante ...
Le Mirage nous atttend, cette salle lovée au fond des gigantesques salles de casino, construite spécialement pour LE spectacle. 14 h, nous retirons nos billets, la magie opère déjà, le tapis rouge de l'entrée, le gigantesque logo argenté LOVE avec les Fab Four en silhouette. Ouverture des portes à 18 h30 ; nous avons le temps de flaner dans la ville mais, à l'heure dite, nous sommes là et sommes les premiers à rentrer dans la salle pour profiter de chaque instant. La scène est en plein centre, spectacle assuré pour tout le monde. La salle se remplit peu à peu. Beaucoup de têtes grises mais pas que : des jeunes gens de 20-25 ans, des couples avec enfants, des papies et mamies avec petits enfants ... Près de nous, un couple de canadiens avec 2 ados de 15-17 ans. Des espagnols, des italiens, des asiatiques ... bref, toute la confrérie des Fab Four, preuve que leur musique réunit toutes les générations au dela des frontieres. 19h, les lumières s'éteignent.
Premier morceau, « Because », à capella, d'une incroyable pureté, pendant que 4 artistes se hissent lentement à la corde jusqu'au sommet de la salle, suivie de 4 projecteurs à la lumière crue. Sur 4 grands rideaux transparents faisant le tour de la salle apparaissent les visages des 4 Beatles. En bon français, je peste contre ces 4 rideaux qui nous occultent une partie de la scène. Pas le temps de raler, les 8000 enceintes se déchainent sur l'intro de Get Back ; votre home cinema 5.1 peut aller se rhabiller. Dans chaque siège, 3 enceintes apportent encore plus de relief au son Une foule de danseur en costumes superbes dansent ds tous les coins, les lights clignotent de partout, les écrans géants autour du théâtre entament la diffusion d'ombres des 4 Beatles sur fond "psyché", on a vraiment l'impression d'assister à ce concert historique, pendant que 6 danseurs à l'élastique et leurs porteurs font des trucs de dingue, et que le toit de l'immeuble (décors de cheminées en brique, etc) où s'est donné ce dernier concert jaillit de sous la scène.... (ouf, c'était long à décrire... mais il faut préciser que tout ca, c'était en même temps !)
Le mixage est parfait, « Glass Onion » s'enchaine parfaitement. Sur les écrans géants, sur fond de flammes et de feu, on voit des bombardiers en pleine action, nous rappelant que les membres du groupe sont tous nés durant la derniere guerre. Sur la scène, le toit est dévasté, les cheminées explosent, les personnages tombent, foudroyés, la musique devient lancinante (la fin de Glass Onion) . Sergent Pepper apparait portant un incroyable fardeau, la grosse caisse de Pepper, des instruments de musique, comme s'il portait sur ses épaules la misère du monde, il avance lentement, ployant sous le fardeau. Il traverse la scène et la quitte par une des rampes d'accès passant à 1 mètre de nous.
Trop cool !
Trop cool !
« Ah ! Look at all the Lonely People » . Eleanor Rigby erre parmi les tombes, suivie de father Mac Enzie. Les enceintes nous crachent « I am the Walrus », c'est la fin du conflit et la renaissance de l'espoir ; Sgt Pepper revient en pleine lumière, en meneur de revue, the Walrus virevolte sous nos yeux ébahis.
La suite du spectacle nous scotche sur nos sièges pendant 2 heures. Le spectacle défile, avec un subtil mélange de tableau de danse, de costumes, mais aussi,d'acrobaties à la manière du cirque du soleil, mais en respectant le texte des Beatles... Génial ! La Beatlemania avec cette horde de filles hystériques en robe Vichy et couettes qui hurlent en poursuivant les ombres de nos 4 Bea Bea !
« Lucie in the Sky of Diamonds », où des milliers de lucioles scintillent au dessus de nos têtes dans le noir au début de la chanson..., « Octopuss Garden », où on se croit vraiment sous la mer ; un énorme voilage nous recouvrent tous ; on le deploie à la façon d'un tifo dans un stade de foot et subitement il est englouti, comme aspiré sous la scène nous laissant à notre émerveillement.
« A day in the Life » , magnifique qui raconte la mort de la mère de John sous les roues d'une voiture, (là c'est la Volkswagen d'Abbey Road) ; « Something », sublime et très poétique ; « Revolution » avec ce ballet aérien sur trampoline ou hippies et CRS ninja s'affrontent dans un ballet incroyable ; « Help » avec ces 4 gars en roller qui s'envolent sur des tramplins gigantesque en un chassé croisé époustouflant ; « Strawberry Fields », ma préférée, magnifique, poétique et extravagant avec ces énormes bulles de savon multicolore ; j'en passe et des meilleurs ! Reprise Sgt Pepper, ça virevolte partout, sur la scène et dans les airs ! Les artistes saluent, sous un tonnerre d'applaudisselents et quittent la scène.
Rappel !
Love, love, love ..... « All you Need is Love » ... A l'unisson sous une pluie de confettis et de serpentins .... Ca y est, c'est fini ...
Une soirée inoubliable se termine ; nous quittons avec regret notre fauteuil et l'envie d'y retourner encore !!!! »
HEY JUDE
Vidéo postée par Lucas66523
(Sa chaîne Youtube : http://www.youtube.com/user/Lucas66523)
MIX
(donne un bel aperçu du spectacle)
Vidéo postée par Kingjuanito
(sa chaîne Youtube : http://www.youtube.com/user/kingjuanito )
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