Quatre
à la suite ! Après un concert au Trabendo en février, un set au
Silencio et une session acoustique à la FNAC de Bercy en juin,
revoilà les Struts pour un quatrième passage à Paris en l’espace
d’à peine un an ! Cette date était historique pour le groupe
puisqu’il s’agissait de son plus gros concert en tête d’affiche
en France. La salle du Trianon était donc le théâtre de jeu du
soir des quatre compères. Dès leur entrée sur scène, la salle
était en feu alors que les premières notes de « Primadonna Like
Me » retentissaient. Haranguant la foule en lui demandant de
taper dans les mains, Luke Spiller, toujours en interaction comme à
son habitude avec le public, n’a pas attendu longtemps pour donner
le ton de la soirée. Du rock, de la sueur et du plaisir !
Pas
le temps de souffler que les Struts ont enchaîné avec plusieurs
titres tirés de leurs deux premiers albums. « Body Talks »,
« Kiss This », « In Love With a Camera », « Fire
(Part 1) »… L’énergie rock, l’émotion, la passion, la
communion avec les fans sont là à chaque instant. Pas de doute, ils
ne trichent pas et jouent comme s’il s’agissait de leur dernier
concert. Pouvant être considéré comme un croisement réussi entre
Freddie Mercury et Mick Jagger, Luke Spiller, diva mais pas trop, est
incontestablement la locomotive du groupe. Mais n’oublions pas le
reste de la formation : le guitariste Adam Slack, le bassiste Jed
Elliott et le batteur Gethin Davies. Eux aussi sont responsables du
succès du groupe. Luke Spiller ne manque pas d’ailleurs de les
mettre à l’honneur à chaque date.
Un
concert des Struts, c’est aussi quelques belles surprises comme un
medley croisant morceaux des deux albums, une version acoustique de «
Mary Go Round » ou encore une reprise d’un titre de The
View avec son chanteur Kyle Falconer. Mais on retrouve aussi des
moments récurrents comme l’instant de la battle entre les deux
côtés du public pour savoir qui chante le plus fort ou encore celui
où il faut s’accroupir avant de sauter en l’air sur le refrain !
C’est aussi ça un concert des Struts : retrouver des amis avec qui
on reparle d’histoires connues mais qui font toujours plaisir à
entendre. Luke Spiller n’a pas manqué de rappeler que la France
est le premier pays à avoir cru au groupe, bien avant l’Angleterre
ou les Etats-Unis, ce qui a bien sûr fait plaisir à toute
l’assistance !
Après
« Put Your Money On Me » et « Where Did She Go »,
le temps du rappel est arrivé. Tout d’abord, « Somebody New »,
exécuté par Luke Spiller, seul au piano, puis « Ashes (Part 2) »
ont apporté une belle dose d’émotion. Puis c’est sur le
traditionnel « Could Have Been Me » que le concert s’est clôturé.
Une fois de plus impeccable de bout en bout, le groupe continue de
tracer sa route et de remplir des salles de plus en plus grandes en
France. Quelle sera la prochaine ? Une chose est sûre. Les Struts
pourront compter sur leurs fans des débuts et les nouveaux venus au
sein de la famille à chaque nouvelle date. Le groupe, qui n’a pas
besoin d’effets spéciaux sur scène, comprend déjà dans ses rangs
de formidables artistes. Et en guise de feux d’artifices, il sait qu'il peut compter sur des fans toujours plus nombreux en France.
Setlist
1.
Primadonna Like Me
2.
Body Talks
3.
Kiss This
4.
In Love With a Camera
5.
Fire (Part 1)
6.
One Night Only
7.
Dirty Sexy Money
8.
Tatler Magazine / The Ol' Switcheroo / Black Swan / Roll Up (solo de
guitare d’Adam après le medley)
9.
I Do It So Well
10.
Mary Go Round (en acoustique par Luke et Adam)
11.
Same Jeans (reprise de The View avec Kyle Falconer)
12.
Put Your Money On Me
13.
Where Did She Go
Rappel
14.
Somebody New (Luke seul au piano)
15.
Ashes (Part 2)
16.
Could Have Been Me
Crédits photos : Anna Lee et Catie Lafoon.
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