Nous inaugurons cette nouvelle section du blog avec l’interview de Matt Wachter, bassiste d’Angels and Airwaves. Nous avons vraiment beaucoup apprécié converser avec Matt pendant une vingtaine de minutes. Très drôle et sympathique, il nous a proposé du whisky, que nous avons poliment refusé ! Après une petite discussion autour de l’incendie de l’Elysée Montmartre (Matt pensait que c’était la Cigale, où avait joué le groupe l’an dernier, qui avait brûlé) et du Louvre qu’il souhaitait visiter le dimanche de Pâques, nous avons évoqué les projets en cours et futurs du groupe, son approche de la scène, les réactions parfois surprenantes du public et beaucoup d’autres choses encore, sous l’œil du batteur Ilan Rubin, qui profitait du moment pour se reposer dans le canapé de la loge.
Merci à Matt, Ilan, le staff d’Angels and Airwaves et l’équipe promo française représentée par Sandrine et Emilie. Je vous laisse visionner cette interview !
Un petit bonus "behind the scenes" spécial Angels and Airwaves, parce que vous avez été sages ! ;)
De retour à Paris, cette fois-ci au Bataclan, après un concert à la Cigale en janvier 2011, Angels and Airwaves s’est arrêté dans la capitale à l’occasion de sa tournée européenne pour la sortie de son double album « Love Part 1 and 2 ». Deux heures avant le show, Matt, bassiste du groupe, dont vous retrouverez l’interview très bientôt sur le blog, nous avait dit qu’il se souvenait de la chaleur qui avait régné dans la salle lors du dernier concert de la formation à Paris. Chaleur torride et ambiance moite : la climatisation du Bataclan a bien été malmenée pendant près d’1h30 ! Peu de surprise également au niveau de la setlist : plutôt semblable au concert de la Cigale, elle a toutefois présenté quelques extraits de « Love Part 2 ». Alors que Dookie était au plus près de la scène avec les autres photographes accrédités pour vous rapporter de beaux clichés que vous pourrez retrouver sur la page Facebook du blog, j’ai pu apercevoir Tom, le chanteur du groupe, manger quelques bonbons à son entrée sur scène (des bouteilles de coca roses et bleues déposées lors de l’installation de la scène par l’un des membres du staff !). Ce dernier était d’ailleurs venu, lors de notre interview, lancer un petit « Voulez-vous coucher avec moi ce soir » sur le pas de la porte !
Le show a débuté avec « Saturday Love », l’une de mes chansons préférées du nouvel album. Comme lors du show à la Cigale, les titres se sont enchaînés sans que Tom ne décroche un mot au public avant au moins sept ou huit morceaux. Après « Young London », « Surrender » est venu faire danser le Bataclan au son de ses « oh oh oh oh oh ». Nouvelle recrue de la formation, le batteur Ilan Rubin a apporté une touche davantage rock en live aux compositions (il est passé par Nine Inch Nails et Lostprophets en même temps !) et s’est même offert un petit solo. « The Adventure », gros moment du concert, a une nouvelle fois soulevé les fans. Tom nous a également une nouvelle fois gratifiés de ses chorégraphies toujours aussi drôles entre le moonwalk de côté, le grand écart en jouant de la guitare ou sa démarche de poulet ! « Anxiety », premier single du nouvel album, a également été joué, suivi de « It Hurts » et « Lifeline ».
Plus bavard au fur et à mesure du show, Tom a également raconté comment il avait perdu son pucelage à l’âge de 16 ans avec la sœur d’un ami : un petit passage assez salace qui a rappelé qu’il ne peut pas s’empêcher de parler de sexe, comme il le fait avec Blink-182, même si avec Angels and Airwaves, le propos est davantage sérieux et mystique. Seul à la guitare, il a enchaîné avec « There Is », titre de son groupe Box Car Racer, repris par l’ensemble du public. Après « Hallucinations » et « Secrets Crowds », la formation est partie alors que les fans les rappelaient sur les « oh oh oh oh oh oh oh oh oh » de « The War ». Ilan est d’abord revenu seul s’installer au piano pour accompagner Tom pour « All That We Are ». Et c’est bien « The War », qui a clôturé le set, comme à la Cigale l’an dernier. Mission une nouvelle fois accomplie pour les Angels and Airwaves ! Le nouvel album permet d’offrir un live plus varié avec des titres tantôt dansants ou plus rock, voire des moments plus calmes et posés. Angels and Airwaves offre un cocktail varié à la croisée du rock, de la pop, du punk et de l’électro. Même si nous aimons le groupe et notamment pour les moments d’évasion qu’il peut procurer, nous espérons bien que la prochaine fois que nous reverrons Tom sur scène, ce sera avec Blink-182 !
SETLIST
01 - Saturday Love
02 - Young London
03 - Surrender
04 - Dry Your Eyes
05 - The Adventure
06 - Everything's Magic
07 - Anxiety
08 - It Hurts
09 - Lifeline
10 - Call to Arms
11 - There is (Box Car Racer)
12 - Hallucinations
13 - Secret Crowds
Rappel
14 - All That We Are
15 - The War
Un petit mot avant de vous laisser : nous venons de créer la page Facebook du blog (c'est ici) ainsi qu'un compte Twitter (et là), rejoignez-nous ! ;)
Un peu moins d’un an après leur passage à l’Alhambra, nous avons retrouvé avec plaisir Simple Plan pour leur passage à Paris à l’occasion d’une tournée française pour la sortie de leur nouvel album « Get Your Heart On ! ». La température extérieure estivale laissait entrevoir une chaude soirée en compagnie des Québécois. Après une première partie d’une trentaine de minutes assurée par We The Kings - groupe énergique qui a bien chauffé la salle - Simple Plan est arrivé sur scène avec « Shut Up » comme lors de son concert à l’Alhambra. Les différences entre les deux shows, sans être énormes au niveau de la setlist, ont permis au public d’entendre quelques nouveaux morceaux laissés de côté la dernière fois à l’image de « Astronaut » ou encore « This Song Saved My Life ».
Comme à leur habitude, Pierre et Sébastien ont grandement interagi avec le public et usé de quelques remarques salaces : « On est chaud ce soir Paris ! », « Qui veut venir prendre une douche avec moi après le concert ? ». Nous avons même eu droit à quelques gestes pour le moins équivoque au niveau de l’entrejambe ou quelques caresses mimées sous le tee-shirt. La bonne ambiance et le lien fort entre Simple Plan et son public ont été une nouvelle fois au cœur du show : « Nous fêtons nos dix ans dans quelques jours, merci à vous ! ». Dans la fosse, « Jump », « I’d Do Anything » ou encore « Loser Of The Year » ont été accueillis avec ferveur par les fans. Le petit medley reprise a été cette fois-ci agrémenté d’une réinterprétation de « Moves Like Jagger » de Maroon 5 et de « Sexy And I Know It » de LMFAO.
Si le public était assurément très jeune, les fans plus anciens, postés en fin de fosse près des gradins, n’ont pas boudé leur plaisir de retrouver des titres comme « I ‘m Just A Kid ». Pierre s’est offert une petite incursion au cœur des gradins pour le plus grand bonheur du public lors du célèbre « Welcome To My Life ». Comme à l’Alhambra, le groupe avait invité Marie Mai pour interpréter « Jet Lag » et a conclu son set par « Crazy » en acoustique puis avec « Perfect », débuté seul par Pierre, avant que l’ensemble du groupe ne le rejoigne. « A bientôt Paris ! ». Rendez-vous au Zénith ou une plus grande salle parisienne pour les 20 ans de Simple Plan ?
SETLIST
1 - Shut Up
2 - Can't Keep My Hands Off You
3 - Jump (+ extrait de "I Gotta Feeling" des Black Eyed Peas)
4 - When I'm Gone
5 - Addicted
6 - You Suck At Love
7 - Thank You
8 - Your Love Is A Lie
9 - Astronaut
10 - Summer Paradise
11- Medley Reprises : Moves Like Jagger (Maroon 5) / Dynamite (Taio Cruz) / Sexy And I Know It (LMFAO)
L'année 2012 débute sur Rock'n'Live avec le live report du premier concert des 10 ans de « Paradize » donné au Zénith de paris le 1er février 2012. Comme à chaque fois avec indochine, il ne fallait pas être en retard au moment de la mise en vente des places puisqu'elles se sont écoulées en quelques heures à peine pour les deux soirées. En 2002, Indochine revenait au premier plan avec l'album « Paradize », récompensé par la Victoire de la musique de l'album rock de l'année et écoulé à près d'1,5 millions d'exemplaires, notamment grâce au succès du single « J'ai demandé à la lune ». Dix ans après son retour, le groupe de Nicola Sirkis a donc décidé de fêter la sortie de ce disque avec deux concerts au Zénith de Paris. Le froid glacial n'avait pas empêché des fans de camper devant la salle, en regard des nombreuses couvertures de survie et autres détritus retrouvés aux abords du zénith mercredi soir. On ne commentera pas plus ce fait... Après un set DJ plutôt quelconque et inutile de l'animatrice de radio et de télévision Emilie Mazoyer, les lumières se sont éteintes aux alentours de 20h30 pour accueillir Indochine.
Postés derrière une immense toile cachant la scène, les membres du groupe ont fait leur apparition en ombre chinoise les uns après les autres. Cette entrée en matière a été du plus bel effet et tout le monde attendait la tombée du rideau survenue rapidement afin de retrouver la formation au complet. Mégaphone à la main, Nicola Sirkis a lancé le set avec « Paradize », sous une pluie de confettis argentés et roses. L’ambiance était installée et une bonne soirée se profilait. Plutôt sobre mais agrémenté de jeux de lumières travaillés, le décor était principalement constitué de la croix présente sur la pochette de l'album, composée d'une multitude d'ampoules changeant de couleur suivant les titres. « Like a Monster», « Electrastar », « Marilyn », « Punker », « Le manoir »... Tous les morceaux de « Paradize » ont été joués sans exception. Sur « J'ai demandé à la lune », Nicola Sirkis a fait chanter le public, comme à son habitude, lors du passage du morceau simplement accompagné au piano. Les fans, qui espéraient voir Melissa Auf der Maur pour le duo « Le grand secret », n'ont pu entendre que la voix enregistrée de l'artiste. Nicola Sirkis avait prévenu le public avant de démarrer le morceau : « Elle vient d'avoir une petite fille et ne sera pas là ce soir, je compte sur vous pour le duo ! ».
Après « Mao Boy », le rappel a débuté avec « Le doigt sur ton étoile » puis « Popstitute ». Indochine a ensuite joué des titres d'autres albums comme « Little Dolls », « Kissing My Song » et « Alice & June ». Grosse surprise de la soirée, un titre inédit de son prochain album en préparation a été joué : assez rock et marqué d'un refrain un peu facile porté par des "la la la la la la", le morceau a néanmoins fait preuve d'un belle efficacité pour sa première interprétation en live. Son titre serait « Kill Nico » d’après les informations relayées sur Internet. On a déjà hâte d’en découvrir plus ! « Putain de public, putain de Zénith, putain de Paris, putain de 10 ans, merci à vous ! », a lancé Nicola Sirkis. Après un bain de foule dans les gradins, qui a dû faire rager les fanatiques du premier rang, sur « Trois nuits par semaine », transformé en hymne électro pendant plusieurs minutes, le chanteur a lancé « Glory Hole » puis terminé le set, seul à la guitare, avec « Un singe en hiver ». « L’Aventurier » n’aura pas été joué ce soir mais bon on ne leur en voudra pas ! De retour fin 2012 ou début 2013 avec un nouvel album, Indochine prévoit de repartir en tournée jusqu'à l'horizon 2015. Dès qu’un prochain concert se profile sur Paris, ça pour sûr, on y sera !
N'ayant jamais vuOasis sur scène et la probabilité étant désormais très mince depuis la séparation avec fracas du groupe à Rock en Seine, en 2009, j'ai de suite sauté sur les places du concert de Noel Gallagher au Casino de Paris dès leur mise en vente. Il fallait en effet se dépêcher car elles se sont arrachées très vite. Son premier album solo « Noel Gallagher's High Flying Birds » m'ayant bien plu, c'est avec la quasi-certitude de passer une bonne soirée que nous nous sommes rendus au concert. Pour l'anecdote, Noel Gallaher avait choisi la même salle que son frère Liam pour ses débuts en France avec Beady Eye.
21h pétantes, Noel Gallagher est arrivé avec l'ensemble de ses musiciens. Ce soir, beaucoup connaissaient la setlist et savaient qu'ils auraient droit à des titres d'Oasis pendant presque la moitié du concert. «(It's Good) To Be Free » d'Oasis a lancé le show : comme s'il voulait signifier qu'il est désormais libre et prêt à s'épanouir en solo, l'artiste donne le ton de la soirée. Il a en effet recruté un batteur, un guitariste, un claviériste et un bassiste pour cette tournée puisque Liam Gallagher a récupéré avec lui tous les autres membres d'Oasis au sein de Beady Eye. « Noel ! Noel ! Noel ! », la poignée d'anglais présents au Casino de Paris n'a pas manqué de fêter et de scander le nom de son compatriote durant tout le concert dans une ambiance digne d'un match de football.
Après « Mucky Fingers », une autre composition d'Oasis, Noel Gallagher a véritablement lancé son set avec « The Death of You and Me », premier single extrait de son album solo. Réorchestrées pour le live, les compositions ont gardé la puissance et le lyrisme des versions studio tout en sonnant davantage rock, les cuivres et les cordes étant remplacés par le piano. Si Noel Gallagher avait récemment dit qu’il pensait ne pas être un bon leader de groupe, il s'est affirmé en patron, sobre et classe, en opposition avec le style arrogant de son frère Liam et son éternelle posture les bras dans le dos et la bouche collée au micro. Changeant de guitare à chaque morceau, saluant poliment de la tête le public çà et là avec un petit sourire bonhomme et délivrant un petit mot aux spectateurs installés au balcon, il a laissé parler un flegme typiquement britannique.
« Dream On », « If I Had a Gun », « AKA... What a Life ! » ou l'inédit « Freaky Teeth », aux allures de thème de James Bond : Noel Gallagher a démontré que ses compositions sont tout autant à même d'emporter les foules que les titres d'Oasis. L'artiste a ensuite livré deux belles versions acoustiques de « Wonderwall » et « Supersonic ». « Non, non, ce n'est pas sur la putain de setlist. Je sais ce que vous voulez entendre. Je suis payé pour ça et vous êtes venus pour ça ce soir », a-t-il déclaré en réponse à quelques fans insistants qui demandaient « Slide Away », « Stand by Me » ou encore « Champagne Supernova » en fin de set. Revenu pour un rappel composé de « Little By Little », « The Importance of Being Idle » et « Don't Look Back In Anger », repris à l'unisson par le public, Noel Gallagher a quitté la scène après 1h30 de concert. Avant un passage au Grand Rex en mars, il a prouvé qu'il y avait une vie après Oasis, et un beau parcours à mener sans Liam. En attendant, mardi soir, au Casino de Paris, c'était Noel avant l'heure.
SETLIST
1 - (It's Good) To Be Free (Oasis)
2 - Mucky Fingers (Oasis)
3 - Everybody's on the Run
4 - Dream On
5 - If I Had a Gun...
6 - The Good Rebel
7 - The Death of You and Me
8 - Freaky Teeth
9 - Wonderwall (Oasis)
10 - Supersonic (Oasis)
11 - (I Wanna Live in a Dream in My) Record Machine
12 - AKA... What a Life!
13 - Talk Tonight (Oasis)
14 - Soldier Boys and Jesus Freaks
15 - AKA... Broken Arrow
16 - Half The World Awa (Oasis)
17 - (Stranded On) The Wrong Beach
Rappel 18 - Little by Little (Oasis) 19 - The Importance of Being Idle (Oasis) 20 - Don't Look Back in Anger (Oasis)
Le show a débuté avec « Saturday Love », l’une de mes chansons préférées du nouvel album. Comme lors du show à la Cigale, les titres se sont enchaînés sans que Tom ne décroche un mot au public avant au moins sept ou huit morceaux. Après « Young London », « Surrender » est venu faire danser le Bataclan au son de ses « oh oh oh oh oh ». Nouvelle recrue de la formation, le batteur Ilan Rubin a apporté une touche davantage rock en live aux compositions (il est passé par Nine Inch Nails et Lostprophets en même temps !) et s’est même offert un petit solo. « The Adventure », gros moment du concert, a une nouvelle fois soulevé les fans. Tom nous a également une nouvelle fois gratifiés de ses chorégraphies toujours aussi drôles entre le moonwalk de côté, le grand écart en jouant de la guitare ou sa démarche de poulet ! « Anxiety », premier single du nouvel album, a également été joué, suivi de « It Hurts » et « Lifeline ».
L'année 2012 débute sur Rock'n'Live avec le live report du premier concert des 10 ans de « Paradize » donné au Zénith de paris le 1er février 2012. Comme à chaque fois avec indochine, il ne fallait pas être en retard au moment de la mise en vente des places puisqu'elles se sont écoulées en quelques heures à peine pour les deux soirées. En 2002, Indochine revenait au premier plan avec l'album « Paradize », récompensé par la Victoire de la musique de l'album rock de l'année et écoulé à près d'1,5 millions d'exemplaires, notamment grâce au succès du single « J'ai demandé à la lune ». Dix ans après son retour, le groupe de Nicola Sirkis a donc décidé de fêter la sortie de ce disque avec deux concerts au Zénith de Paris. Le froid glacial n'avait pas empêché des fans de camper devant la salle, en regard des nombreuses couvertures de survie et autres détritus retrouvés aux abords du zénith mercredi soir. On ne commentera pas plus ce fait... Après un set DJ plutôt quelconque et inutile de l'animatrice de radio et de télévision Emilie Mazoyer, les lumières se sont éteintes aux alentours de 20h30 pour accueillir Indochine.
