dimanche 24 mars 2019

This is the greatest show ! (Panic! At The Disco – 19/03/19 – Zénith Paris)

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Panic! At The Disco Brendon Urie Pray for the Wicked High Hopes Zénith Paris Rock Pop Rock'n'Live Marie Torrent I Write Sins Not TragediesNul ne peut l’ignorer, Panic! At The Disco est aujourd’hui incarné par son seul leader, le charismatique Brendon Urie, qui est désormais un artiste pop incontournable de la scène internationale. L’esprit pop punk des débuts est désormais bien loin mais la mue opérée par le groupe est littéralement bluffante. Croisement réussi entre Freddie Mercury (pour les prouesses vocales), Michael Jackson (pour le déhanché) et Frank Sinatra (pour le côté crooner), Brendon Urie est une formidable bête de scène qu’il faut au moins avoir vu une fois sur scène dans sa vie. Chant, danse, énergie… Toute la panoplie du showman est respectée à la lettre. À l’occasion de la tournée pour son nouvel album « Pray for the Wicked », l’artiste était de passage dans un Zénith archi complet. Alors qu’un compteur affichait dix minutes avant le début du concert et que la sono balançait une bande-son catchy, le public était déjà chaud bouillant avant le début des hostilités. À 21 heures pétantes, le début d’un véritable show à l’américaine de près de deux heures a été lancé…

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Une section de trois cordes, une autre de trois cuivres, un batteur, un guitariste, une bassiste et Brendon Urie (veste et micro dorés de sortie), ce sont pas moins de dix artistes qui étaient présents sur scène à l’occasion de cette tournée, dans la plus pure tradition d’une formation orchestrale très américaine ! Avec des écrans géants en fond de scène à l’ambiance propre à chaque morceau et un piano installé sur une estrade au même niveau que la batterie, rien n’est laissé au hasard pour livrer un show digne de ce nom au public. L’explosion de confettis sur le premier morceau « (Fuck A) Silver Lining » a donné le ton d’une soirée à grand spectacle. Chantant et dansant en même temps, sans esquisser le moindre souffle, Brendon Urie est décidément un diable de showman, qui aura arpenté la scène de long en large et sur la petite avancée pour être au plus près des fans. Véritable maître d’orchestre d’un show millimétré, il sera rejoint plusieurs fois par son guitariste et sa bassiste sur former un trio de choc sur la fin de certains morceaux. Si la priorité a été donnée aux albums « Pray for the Wicked », « Death of a Bachelor » et « Too Weird to Live, Too Rare to Die ! », les fans de la première heure ont pu retrouver avec plaisir « Ready to Go (Get Me Out of My Mind) », « The Ballad of Mona Lisa » ou encore « Nine in the Afternoon ». 




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Sur « This Is Gospel », Brendon Urie a dégainé une guitare, forcément dorée, afin d’exécuter un solo final d’anthologie avec son guitariste et sa bassiste. Après quasiment une heure sans s’adresser au public, il a pris le micro pour indiquer que pour lui chaque chanson correspondait à un personnage en particulier. Et pour « Death of a Bachelor », c’est le costume d’un Frank Sinatra des temps modernes qu’il a endossé. Après la reprise du thème principal du film « The Greatest Showman », le chanteur s’est retrouvé à chanter « Girls/Girls/Boys » avec plus d’une vingtaine de drapeaux de la communauté LGBT sur le dos, tous ramassés dans la fosse auprès de fans. Un passage lors duquel il a lancé un message de tolérance à tout le public. Tube incontournable des derniers mois, qui a sûrement fait connaître le groupe au très grand public, « High Hopes » est ensuite venu enflammer un Zénith qui était déjà bouillant à souhait.

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Panic! At The Disco Brendon Urie Pray for the Wicked High Hopes Zénith Paris Rock Pop Rock'n'Live Marie Torrent I Write Sins Not TragediesLe spectacle n’allait pas s’arrêter en si bon chemin puisque sur « Miss Jackson », Brendon Urie a exécuté un saut périlleux arrière sur la scène. Sans transition, il s’est installé au piano pour interpréter le mythique « Bohemian Rhapsody » de Queen. Le temps du rappel est ensuite arrivé et c’est un Brendon Urie, torse nu, qui a enchaîné avec « Say Amen (Saturday Night) », hymne à tous ses fidèles d’un soir, sous les cris d’un Zénith en délire. Les fans des débuts n’ont ensuite pas manqué de reprendre « I Write Sins Not Tragedies », titre qui a lancé l’aventure en 2005. Avant l’ultime morceau « Victorious », Brendon Urie a rappelé au public qu’il n’y avait pas de perdants dans la vie mais que tout le monde avait sa destinée et était à gagnant à son niveau. Après deux heures de show, le groupe a laissé le public des étoiles plein les yeux alors que des confettis continuaient de tomber du plafond. Victoire ! Panic! At The Disco est décidément une formation incontournable sur scène, notamment grâce à la fougue et l’extrême engagement du très charismatique Brendon Urie. Pas de besoin de prier pour espérer une longévité artistique à ce trublion. On n’est certainement pas au bout de nos surprises !








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Setlist

1. (Fuck A) Silver Lining
2. Don't Threaten Me With a Good Time
3. Ready to Go (Get Me Out of My Mind)
4. Hey Look Ma, I Made It
5. LA Devotee
6. Hallelujah
7. Crazy=Genius
8. The Ballad of Mona Lisa
9. Nine in the Afternoon
10. One of the Drunks
11. Casual Affair
12. Vegas Lights
13. Dancing's Not a Crime
14. This Is Gospel
15. Death of a Bachelor
16. I Can't Make You Love Me (reprise de Bonnie Raitt)
17. Dying in LA
18. The Greatest Show (reprise du thème principal du film)
19. Girls/Girls/Boys
20. King of the Clouds
21. High Hopes
22. Miss Jackson
23. Roaring 20s
24. Bohemian Rhapsody (reprise de Queen)
25. Emperor's New Clothes

Rappel

26. Say Amen (Saturday Night)
27. I Write Sins Not Tragedies
28. Victorious

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samedi 23 mars 2019

Jeunes et dangereux ! (The Struts – 28/02/19 – Trabendo)

The Struts Luke Spiller Paris Trabendo Rock Rock'n'Live Marie Torrent Young and Dangerous Body Talks Polydor


The Struts Luke Spiller Paris Trabendo Rock Rock'n'Live Marie Torrent Young and Dangerous Body Talks PolydorDignes héritiers du glam rock des années 70-80, les Struts sont désormais une formation phare de la scène rock internationale. Plébiscités aux États-Unis, un peu moins en Angleterre, leur pays d’origine, et appréciés un peu partout dans le reste de l’Europe, ce sont avant tout des bêtes de scène qu’il convient d’absolument d’applaudir en live. De retour en salle en France, quatre ans après un passage à la Flèche d’Or à Paris, le groupe avait eu l’occasion de faire patienter ses fans, notamment par une prestation au Download Festival à Bretigny-sur-Orge en juin dernier. On peut donc dire que le public était très impatient à l’idée de retrouver ses héros d’un soir. La salle affichait inévitablement comble, avec la présence de quelques Britanniques comme à l’accoutumée. Sans plus tarder, retour sur une prestation, une fois encore survoltée et mémorable, des nouveaux chouchous du rock made in England.


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The Struts Luke Spiller Paris Trabendo Rock Rock'n'Live Marie Torrent Young and Dangerous Body Talks PolydorD’entrée de jeu, l’ambiance a grimpé d’un bond avec « Primadonna Like Me ». Luke Spiller, toujours aussi présent pour haranguer la foule à grand renfort de postures et de tenues empruntées à Freddie Mercury, est assurément un leader charismatique à la voix impeccable. On pourrait craindre un soupçon de ridicule à vouloir parfois imiter l’icône éternelle de Queen, mais il n’en est rien. Portant sa formation à bout de bras, il a su insuffler un style et un univers propres à son groupe. Pas le temps de souffler que « Body Talks » et « Kiss This » ont continué de maintenir le feu dans la salle. Le public, également au taquet, n’a pas manqué de communier avec le groupe en scandant les paroles tout au long du show. Luke Spiller sait décidément bien y faire et n’a pas hésité à demander aux fans de frapper dans les mains, de danser, de chanter et de se lâcher complètement !





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The Struts Luke Spiller Paris Trabendo Rock Rock'n'Live Marie Torrent Young and Dangerous Body Talks PolydorTel un rouleau-compresseur, les Struts n’ont pas laissé de répit en enchaînant avec « Fire (Part 1) ». Plus loin, le clin d’œil à Queen est revenu une nouvelle fois lorsque Luke Spiller s’est mis au piano pour interpréter « One Night Only », morceau à la progression étonnante et aux changements de rythme. La soirée n’a pas manqué de surprises, notamment lorsque Yarol du groupe FFF et ancien guitariste de Johnny Hallyday est venu jouer de la guitare sur la reprise de David Bowie, « Rebel Rebel ». Ce morceau a aussi été l’occasion pour Luke Spiller de venir au centre de la fosse et de se livrer à un jeu avec le public en le faisant chanter plus ou moins fort « Mamma Mamma Mamma Mamma » ou encore « Yeah Yeah Yeah » pendant dix bonnes minutes. Après le morceau « Somebody New », beau moment d’émotion, le groupe a répondu à la demande d’un fan en jouant la reprise de Bruce Springsteen, « Dancing in the Dark », lors de laquelle une spectatrice est montée sur scène pour chanter et danser lors du fameux moment « Courteney Cox ». Plus loin, Luke Spiller a rappelé qu'il n'y avait pas besoin d'effets spéciaux ou de feux d'artifice au show puisque le public en était un à lui tout seul ! 


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The Struts Luke Spiller Paris Trabendo Rock Rock'n'Live Marie Torrent Young and Dangerous Body Talks PolydorAprès « Put Your Money on Me » et « Where Did She Go », le moment du rappel est arrivé. Le groupe a repris le micro avec « Ashes (Part 2) » afin de conclure par « Could Have Been Me ». Après plus d’1h30 de show énergique et bouillant, les Struts nous ont plongé dans l’univers festif et coloré du rock des années 70-80 avec une ferveur et une envie de partage débordantes. Il a remercié le public chaleureusement en rappelant que la France l'avait dès le début soutenu. Sans nul doute, le groupe n’a pas encore fini de parler de lui. Il prend de plus en plus d’ampleur et est absolument à venir applaudir en live. En attendant un prochain passage en France, avant quatre ans d’attente on l’espère cette fois-ci, il ne reste qu’à réécouter encore et encore les deux albums du groupe et de se remémorer ce show dantesque. Jeunes et dangereux comme l’indique le titre de leur dernier disque, les Struts ont de grandes ambitions et ne s’arrêteront pas avant d’avoir atteints le toit du monde !





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Setlist

1. Primadonna Like Me
2. Body Talks
3. Kiss This
4. In Love With a Camera
5. Fire (Part 1)
6. Dirty Sexy Money
7. One Night Only
8. Mary Go Round
9. Rebel Rebel (reprise de David Bowie)
10. Somebody New
11. Dancing in the Dark (reprise de Bruce Springsteen)
12. Put Your Money on Me
13. Where Did She Go

Rappel

14. Ashes (Part 2)
15. Could Have Been Me

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