Nous avons adoré le premier album solo de Mat Bastard dont vous pouvez retrouver la chronique en cliquant ici ! Après "More Than Friends", le bondissant rockeur lillois a choisi "Stand As One" comme deuxième single extrait du disque. Ce morceau fédérateur est une ode à l'union et au partage dans ces périodes troubles que nous vivons. Son clip, que vous pouvez retrouver ci-dessous, est intéressant à plusieurs titres. Il dévoile en effet un peu plus l'univers du disque mais présente aussi un avant-goût du film d'animation "Zombillenium", tiré la bande dessinée éponyme, sur lequel Mat Bastard a travaillé. Il donnera en effet sa voix à l'un des personnages et deux titres de l'album figureront sur la BO du long-métrage, attendu le 18 octobre dans les salles obscures.
mardi 29 août 2017
Coldplay : la vie en technicolor ! (Coldplay – 16/07/17 – Stade de France)
Après
sa tournée « Mylo Xyloto
Tour », qui était passée
par le Stade de France en 2012, revoilà Coldplay cinq ans plus tard
dans la fameuse enceinte dionysienne. À l'entrée du stade, des
bracelets lumineux, identiques à cette tournée précédente, ont
été distribués aux spectateurs. La scène principale, comportant
plusieurs écrans, est également décorée avec des fleurs selon le
visuel de l'album « A Head
Full of Dreams », tandis
qu'une avancée dans la fosse est disponible. De même, deux autres
scène plus petites ont été installées dans la fosse pour
permettre au groupe de jouer au plus près de son public. Le public,
majoritairement constitué de trentenaires et de quadra, mais
également de familles, a fait un formidable accueil au groupe
lorsqu'il a débuté son set par « A
Head Full of Dreams ». «
Bonsoir les amis ! »,
a déclaré Chris Martin. Tout le monde chante, danse, s'amuse,
profite du moment et on voit un large sourire sur tous les visages.
Pendant près de deux heures, cet esprit de fête et de communion
n'aura pas quitté l'enceinte du Stade de France.


Sur
cette petite scène, nous avons pu applaudir le groupe à quelques
mètres seulement. Comme à la maison, dans une ambiance intimiste et
acoustique, nous avons pu écouter « In
My Place », « Don't
Panic » et « Trouble
», avant que Chris Martin n'entonne une petite chanson aux paroles
humoristiques, en français, sur la ville de Paris. Après ce beau
moment, plein d'émotion, le groupe est revenu sur la scène
principale pour entamer la dernière ligne droite du show. L'ambiance
ne retombait pas pour autant d'un iota en cette fin de concert. C'est
à un véritable festival de musique, de lumière et de confettis que
nous avons eu droit avec « Something
Just Like This », « A
Sky Full of Stars », joué
deux fois car une personne se sentait mal en fosse, puis à un
superbe final sur « Up&Up
», parfait pour clôturer la soirée, des étoiles plein les yeux et
la tête dans les nuages. Il se murmure que Coldplay serait de retour
en 2019 pour une nouvelle tournée. On en salive déjà d'avance !
Setlist
Scène
A
1.
A Head Full of Dreams
2.
Yellow
3.
Every Teardrop Is a Waterfall
4.
The Scientist
5.
God Put a Smile Upon Your Face
6.
Paradise
Scène
B
7.
Always in My Head
8.
Magic
9.
Everglow
Scène
A
10.
Clocks
11.
Midnight
12.
Charlie Brown
13.
Hymn for the Weekend
14.
Fix You
15.
Viva la Vida
16.
Adventure of a Lifetime
Scène
C
17.
Kaleidoscope
18.
In My Place (acoustique)
19.
Don't Panic (acoustique)
20.
Trouble (acoustique)
21.
Paris Song (Chris Martin seul)
Scène
A
22.
Something Just Like This
23.
A Sky Full of Stars (arrêtée en raison d'une personne malade dans
la fosse)
24.
A Sky Full of Stars (jouée une deuxième fois)
25.
Up&Up
Un soirée au paradis avec les Guns N' Roses ! (Guns N' Roses – 07/07/17 – Stade de France)
«
Not in this lifetime... ».
Voici ce qu'Axl Rose avait répondu à un journaliste, en 2012, à
une question concernant une hypothétique reformation des Guns N'
Roses. C'est en guise de clin d’œil à cette réplique d'Axl Rose
que cette tournée marathon très lucrative a donc été baptisée.
Pour sa seule apparition en France, le groupe avait donc choisi
d'investir le Stade de France par une chaude soirée d'été. C'était
donc l'occasion à ne pas manquer pour voir les Guns, non pas dans
leur configuration d'origine, mais avec trois de ses membres
emblématiques : Axl Rose, Slash et Duff McKagan. Les puristes
pourront toujours dire qu'il manquait le guitariste Izzy Stradlin et
le batteur Steven Adler, mais qu'importe ! L'organisateur du show
avait prévenu, il ne fallait pas être en retard puisque le groupe
avait prévu de monter sur scène à 20h pour jouer ensuite pendant
près de 3h30 ! Après un décompte projeté sur écran géant avec
des pistolets tirant des balles (un choix pas forcément de bon goût
avec le contexte sécuritaire), le show a démarré sans retard.
On
attendait du gros son, mais aussi de l'émotion, du spectacle et des
classiques indémodables. Sur ces points, on n'a pas été déçu !
En plus des trois membres d'origine, on pouvait aussi compter le
batteur Frank Ferrer, le claviériste Dizzy Reed, la claviériste
Melissa Reese et le guitariste Richard Fortus, soit au total sept
musiciens sur scène. Après quelques morceaux de chauffe, « Welcome
to the Jungle » a
littéralement mis le feu au public. La majorité de quadra et de
quinqua n'a pas boudé son plaisir de retrouver le son de sa jeunesse
tandis que les plus jeunes découvraient pour la première fois en
live ce mastodonte de la scène hard rock. Si l'adage « sexe, drogue
et rock'n'roll » a longtemps été affublé au groupe, on a
désormais l'impression que ses trois membres d'origine semblent
avoir traversé tous les excès pour aujourd'hui pouvoir assurer le
show pour le plaisir de tous.
Si
Axl Rose accuse forcément le poids des ans, et certainement de la
chirurgie esthétique sous des traits tirés, sa voix reste
inimitable avec des envolées aiguës tout bonnement exceptionnelles.
Arpentant la scène de long en large et changeant de tee-shirt et de
chapeau plusieurs fois, Axl Rose a fait honneur à sa réputation de
show-man ! Il demeure en 2017 une véritable bête de scène et une
figure du rock. Les années sont passées et certaines choses ont
changé de manière positive. Plus de retard à signaler pour sa
montée sur scène et le bonhomme s'est même soucié de la sécurité
de son public à deux reprises, faisant notamment recommencer le
morceau « Double Talkin'
Jive » car certains
spectateurs se sont retrouvés écrasés sur les barrières, ou plus
tard en demandant à un agent de sécurité de ne pas se comporter de
manière violente avec une enfant.
De
son côté, Slash n'a pas démérité en faisant preuve de sa
dextérité légendaire au manche de sa guitare sur de multiples
solos. Tandis que Duff McKagan a également assuré le show de
manière exemplaire. Les autres musiciens ont aussi été au diapason
pour livre une prestation solide et carrée. On était aussi venu
entendre des tubes mémorables. « Live
and Let Die », « Civil
War », « Sweet
Child O' Mine »... On n'a
pas été déçu ! Plus tard, Axl Rose, assis derrière son piano, a
emmené doucement le public vers le coucher du soleil sur la mythique
ballade « November Rain
». L'émotion a également été palpable sur la reprise de « Black
Hole Sun » de Soundgarden,
en hommage à Chris Cornell, disparu au mois de mai. Après «
Knockin' on Heaven's Door »
et « Nightrain
», le groupe a quitté la scène une première fois.
Le
rappel a démarré avec « Sorry
», suivi par la sublime ballade « Patience
». La reprise d'AC/DC, « Whole
Lotta Rosie », est ensuite
venue enflammer le public pour une des dernières occasions de la
soirée de se défouler. « Don't
Cry », dans la nuit
parisienne, a été reprise en chœur par tout le public. Aux
premières percussions de batterie, on a enfin reconnu le morceau qui
allait clôturer la soirée : « Paradise
City ». Il fut l'ultime
moment pour profiter de cet instant rare de profiter d'un concert de
cette qualité, assuré d'une main de maître par des légendes du
rock. On pourra simplement regretter un manque de communication avec
le public. Mais ce léger bémol ne viendra pas grandement entacher
une soirée quasiment parfaite pour tous les fans du groupe. Sans nul
doute, les Guns N' Roses ont bel et bien prouvé qu'ils étaient bien
vivants ! Avant de savoir si cette reformation était purement
mercantile ou si un nouvel album verra le jour, laissons-nous encore
profiter des souvenirs d'une soirée gravée dans notre mémoire pour
de longues années encore...
Setlist
1.
It's So Easy
2.
Mr. Brownstone
3.
Chinese Democracy
4.
Welcome to the Jungle
5.
Double Talkin' Jive
6.
Better
7.
Estranged
8.
Live and Let Die (reprise des Wings)
9.
Rocket Queen
10.
You Could Be Mine
11.
New Rose (reprise de The Damned)
12.
This I Love
13.
Civil War
14.
Yesterdays
15.
Coma
16.
Slash Guitar Solo
17.
Speak Softly Love (thème du Parrain de Nino Rota)
18.
Sweet Child O' Mine
19.
My Michelle
20.
Wish You Were Here (reprise de Pink Floyd)
21.
November Rain
22.
Black Hole Sun (reprise de Soundgarden)
23.
Knockin' on Heaven's Door (reprise de Bob Dylan)
24.
Nightrain
Rappel
25.
Sorry
26.
Patience
27.
Whole Lotta Rosie (reprise d'AC/DC)
28.
Don't Cry
29.
The Seeker (reprise des Who)
30.
Paradise City
mercredi 26 juillet 2017
Totalement fous des Foo Fighters ! (Foo Fighters - 03/07/17 - AccorHotels Arena)
Dire
que j'étais impatient de pouvoir assister à mon premier concert des
Foo Fighters est un doux euphémisme. Après avoir raté le passage
du groupe à Rock en Seine en 2011, l'annonce d'un passage à Bercy
en novembre 2015 m'avait fortement réjoui. Après les événements
dramatiques que nous connaissons tous, la formation américaine avait
choisi de reporter sa date en promettant de revenir rapidement. C'est
chose faite donc avec ce concert du 3 juillet 2017, face à un Bercy
plein à craquer. Plusieurs questions me venaient en tête alors que
la date approchait... Dave Grohl allait-il apparaître comme ce mec
ultra cool, généreux avec le public, tout en étant une icône du
rock ? Serais-je déçu par la prestation du groupe qui joue aux
quatre coins du globe en tête d'affiche ? Voici les réponses à ces
interrogations !

Dave
Grohl est donc arrivé, seul sur scène, pour annoncer le programme
de la soirée : des anciens morceaux et des nouveaux, des surprises,
une intention de ne pas toujours suivre la setlist. Faisant référence
aux attentats, il a parlé plusieurs minutes avant d'entonner seul «
Times Like These ». Les paroles « It's time like these
you learn to live again » ont eu à ce moment une résonance
toute particulière... Le reste du groupe est alors entré sur scène
pour poursuivre le titre. Il a rapidement enchaîné avec « All
My Life » et « Learn to Fly », histoire de mettre tout
le monde K.O et de lancer la soirée sur des bases dantesques. Après
« Something From Nothing », « The Pretender » a
ensuite continué de faire grimper la température. « Peut-on avoir encore plus chaud ce soir ? », à lancé Dave Grohl avec
humour.
L'humour
aura en effet été aussi l'une des constantes de la soirée avec
notamment la phrase « C'est la vie mon chéri », que Dave
Grohl a dit à plusieurs reprises, expliquant qu'il s'agissait des
quelques mots qu'il connaissait en français ! Derrière son statut
de rock star, il n'a pas oublié de rendre hommage à son groupe lors
d'un long medley où chacun a eu son petit moment de gloire. Ce fut
l'occasion de voir à quel point Taylor Hawkins était un sacré
batteur, certainement parmi les meilleurs du monde. Après « Walk
», « These Days » et « My Hero », nous avons pu
découvrir pour la première fois en live le morceau « Dirty
Water », qui laisse présager du bon pour le nouvel album du
groupe prévu à la rentrée. « Skin and Bones » est ensuite
venu apporter un peu de douceur avec un passage étonnant à
l'accordéon. Puis « Run », également extrait du nouvel
album à venir, est venu montrer que le groupe avait toujours cette
maestria pour concocter des titres aux multiples visages, commençant
plutôt tranquillement pour finir en totale furie rock.
Après
« Arlandria », nous avons eu droit à « Rope »,
alors que visiblement le titre n'était pas prévu sur la setlist à
l'origine, ou en tout cas c'est ce que ce diable de Dave Grohl a
réussi à nous faire croire ! Lentement mais sûrement, le concert
allait toucher à sa fin. C'est à ce moment qu'est arrivé « Monkey
Wrench » puis le cultissime « Best of You » dont les «
whooooo, oh oooooh... » nous donne encore aujourd'hui des frissons juste en y
repensant. Juste après, Dave Grohl a indiqué que ce n'était pas le
genre de la maison de céder à la tradition du rappel et donc sans
transition « Everlong » a clôturé cette immense soirée rock de
2h30 de façon magistrale ! Pas de doute, les Foo Fighters sont un
monument du rock et il est indispensable d'assister à l'un de leurs
concerts. Vivement leur retour. What a fuckin' rock night !
Setlist
1.
Times Like These (Dave seul puis rejoint par le groupe)
2.
All My Life
3.
Learn to Fly
4.
Something From Nothing
5.
The Pretender
6.
Eruption / Solo clavier / Heart of the Sunrise / School's Out (Van
Halen / Yes / Alice Cooper extraits pendant la présentation du
groupe)
7.
Cold Day in the Sun
8.
Congregation
9.
Walk
10.
These Days
11.
My Hero
12.
Dirty Water (première fois en live)
13.
Skin and Bones
14.
Run
15.
This Is a Call
16.
Arlandria
17.
Rope
18.
Wheels (version lente)
19.
Monkey Wrench
20.
Best of You
21.
Everlong
Rancid et Green Day pour terminer ! (Download Festival - 11/06/17 - Brétigny-sur-Orge)
Après
Blink-182 et Linkin Park le vendredi, nous avions choisi de nous
rendre au Download Festival le dimanche, principalement pour revoir
Green Day, après leur date à Bercy en février. Mais avant
d'assister à ce qui était le plat de résistance de notre soirée,
nous avons profité de la prestation de Rancid. Les vétérans du
punk rock étaient visiblement contents de partager leur set avec le
public lors d'une petite heure. Emmené par Tim Armstrong. Le combo
américain assurait une tournée des festivals à l'occasion de la
sortie de leur nouvel album « Trouble
Maker ». Depuis près de
25 ans sur les routes, le groupe n'a rien perdu de son énergie et
tient la dragée haute à des formations bien plus jeunes !

Setlist
1.
Radio
2.
Roots Radicals
3.
Journey to the End of the East Bay
4.
Maxwell Murder
5.
The 11th Hour
6.
Nihilism
7.
East Bay Night
8.
Dead Bodies
9.
Ghost of Chance
10.
Telegraph Avenue
11.
Old Friend
12.
Where I'm Going
13.
Olympia WA
14.
It's Quite Alright
15.
Buddy (Live debut)
16.
Fall Back Down
17.
Time Bomb
18.
Ruby Soho
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

21h
et les premières notes de « Bohemian Rhapsody » de Queen
retentissent et sont reprises en chœur par le public. Pas de doute,
l'arrivée de Green Day est imminente. Sur « Blitzkrieg Bop »
des Ramones, le fameux lapin rose est venu mettre l'ambiance sur la
scène comme il est de coutume avec Green Day. Billie Joe Armstrong,
Mike Dirnt, Tré Cool et leurs acolytes sont arrivés sur scène au
son de la bande originale du célèbre western « Le Bon, la Brute
et le Truand », composée par Ennio Morricone. Le set a démarré
sur « Know Your Enemy » et la machine Green Day, véritable
rouleau compresseur, est déjà en marche. Entre les « hé ooooh
» de Billie Joe, les envois de tee-shirts dans le public avec un
pistolet canon, les flammes, les feux d'artifice ou encore l'arrosage
au jet d'eau du premier rang, le spectacle est total !

Après
« When I Come Around », « Minority » et « St.
Jimmy », le groupe a fait monter sur scène un jeune homme pour
jouer de la guitare sur « Knowledge », reprise du groupe
Operation Ivy. Ce dernier, peu à l'aise avec l'instrument, a hérité
d'un tambourin tandis qu'une deuxième personne est montée pour
cette fois réussir à jouer convenablement de la guitare. Comble de
l'histoire, c'est le préposé au tambourin qui est reparti avec la
guitare offerte par Billie Joe, sous les yeux incrédules de celui
qui avait fait le show à la guitare ! Tout à coup, « Basket
Case » est venu mettre tout le monde d'accord et ravir les
nostalgiques de l'époque « Dookie ». Le moment « King
for a Day », toujours aussi fou fou, a vu le groupe s'amuser
avec des chapeaux et chaque membre faire un petit solo avec son
instrument. Après ce show dans le show, le traditionnel medley avec
notamment « Shout », « (I Can't Get No) Satisfaction »
et « Hey Jude » s'est clôturé sur un discours, à terre,
de Billie Joe sur la nécessité de changer le monde grâce au rock
et de tous s'unir dans ces temps troubles.
On
a beau savoir qu'un concert de Green Day dure 2h30 et qu'on pense
avoir le temps de profiter tranquillement du set, il arrive un moment
où sa fin commence à pointer le bout de son nez. « Still
Breathing » et « Forever Now » ont marqué la première
sortie de scène du groupe qui est ensuite revenu asséner «
American Idiot » puis son mythique « Jesus of Suburbia
», étiré sur près de dix minutes : en quelque sorte son « Bohemian Rhapsody » à lui ! Puis le temps du second rappel
est arrivé avec Billie Joe, seul sur scène, pour interpréter «
Ordinary World » puis « Good Riddance (Time of Your Life)
». Une façon de finir,
toujours, sur une note calme et d'émotion les concerts de Green Day.
Le groupe est ensuite venu, au complet, saluer la foule, en guise de
dernier au revoir de cette belle soirée. Comme toujours avec Green
Day, on peut vraiment dire qu'on aura vécu le moment de notre vie...
En attendant leur prochain concert !
Setlist
1.
Know Your Enemy
2.
Bang Bang
3.
Revolution Radio
4.
Holiday
5.
Letterbomb
6.
Boulevard of Broken Dreams
7.
Longview
8.
Youngblood
9.
2000 Light Years Away
10.
Hitchin' a Ride
11.
When I Come Around
12.
Minority
13.
Are We the Waiting
14.
St. Jimmy
15.
Knowledge (reprise du groupe Operation Ivy)
16.
Basket Case
17.
She
18.King
for a Day (avec extrait de « Careless Whisper »)
19.
Shout / Always Look on the Bright Side of Life / (I Can't Get No)
Satisfaction / Hey Jude
20.
Still Breathing
21.
Forever Now
Rappel
1
22.
American Idiot
23.
Jesus of Suburbia
Rappel
2
24.
Ordinary World
25.
Good Riddance (Time of Your Life)
Crédits photographiques
Alexandre Fumeron : www.afterdepth.com
Nicko Guihal : www.nickoguihal.fr
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