Laissant les banjos de côté pour des sonorités rappelant quelque peu Coldplay, les Mumford & Sons sont de retour avec un nouvel album intitulé "Wilder Mind". Un disque attendu par de nombreux fans et la critique, qui risque certainement de diviser, mais ne laissera pas indifférent ! Un album en tout cas à découvrir, porté le single "Believe", dont on peut dire sans se tromper qu'il sera un futur hymne à reprendre lors des concerts.
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Entre
All Time Low et la France, c'est décidément une longue histoire
d'amour ! Le groupe est venu se produire dans l'Hexagone au moins une
fois par an sur les trois dernières années. Les fans se souviennent
forcément du concert au Bataclan en 2013, qui avait été écourté
au bout de quelques titres en raison de la perte de voix de son
chanteur, puis de la séance de rattrapage au Cabaret Sauvage pour
une soirée qui avait rempli toutes ses promesses. C'est un groupe,
en tournée européenne à quelques semaines à peine de la sortie de
son nouvel album « Future Hearts », que le public est venu
applaudir. En préambule, les connaisseurs ont pu apprécier les
prestations des groupes Real Friends et Neck Deep. Les deux
formations ont pu faire l'étalage de tout leur talent lors de leurs
sets respectifs. Autant dire qu'après ça, le Bataclan était chaud
bouillant pour accueillir All Time Low avec tous les honneurs, qui
affichait pour la première fois complet pour un show en France. Le
célèbre « Niggas in Paris » de Jay-Z et Kanye West est alors
sorti des enceintes pour annoncer l'arrivée de le formation, un tout
petit peu avant 21h.
Accompagné
d'un guitariste additionnel pour certaines parties de guitares et des
choeurs, All Time Low a lancé son set avec « Lost in Stereo ».
Comme à l'accoutumée, Jack Barakat a arpenté la scène de part et d'autre,
tout au long du show, tiré la langué et fait le pitre. Les fans ont
été en terrain connu avec les blagues salaces en guise de ping-pong
entre Alex Gaskarth et Jack Barakat. Ce dernier a notamment indiqué qu'il avait fait tout le début du show avec sa braguette ouverte ! Les soutien-gorges ont également été lancés
sur scène et accroché au pied de micro de Jack Barakatcomme de coutume. Le
groupe a fait référence à ses concerts au Bataclan en 2013 et au
Cabaret Sauvage en 2014 et a pu voir que beaucoup étaient déjà
présents ces deux soirs-là. Après « Stella » et « Heroes », la
formation a joué « A Love Like War », le duo avec Vic Fuentes,
présent sur la réédition de son album « Don't Panic ». S'il est
vrai que tout semble réglé comme du papier à musique et peu enclin
à l'imprévu, le job est toujours fait avec métier par All Time
Low.
Le
moment plus calme est inévitablement arrivé avec Alex Gaskarth, seul à la
guitare, sur « Remembering Sunday » et « Therapy ». Mais All Time
Low avait aussi l'occasion de présenter un avant-goût de son nouvel
album « Future Hearts », dont une bâche représentant le logo
était accrochée en fond de scène. « Kids in the Dark » et «
Something's Gotta Give » ont été joués en live. Ces deux premiers
extraits du nouveau disque ont été applaudis et plutôt efficaces,
sans révolutionner le genre, ni la discographie du groupe. «
Time-Bomb » et la montée traditionnelle de fans sur scène a été
une nouvelle fois un bon moment du show. En guise de rappel, le
public a eu droit à « The Reckless and the Brave », un morceau d'«
American Idiot » de Green Day et enfin l'indéboulonnable « Dear
Maria, Count Me In », qui aura été le théâtre d'un dernier pogo
au cœur de la fosse. C'est au son d'« Uptown Funk » de Mark Ronson
et Bruno Mars que les festivités se sont achevées, alors que Jack Barakat
était encore sur scène pour danser et faire la fête avec les fans.
Une bien belle soirée en compagnie d'All Time Low, qui donne un peu
plus envie de découvrir « Future Hearts » à sa sortie début
avril. En attendant un retour sur scène en France, s'il continue de
respecter son rythme, en 2016 ?
Certains
pensaient peut-être qu'on ne reverrait plus Kyo sur scène après
une dizaine d'années d'absence. Ils se sont trompés et lourdement.
Le groupe, qui a signé son retour en 2014 avec un nouvel album
intitulé « L'équilibre », est reparti sur les routes à
la rencontre de ses fans. La question était de savoir si le public
de la « Kyo-mania » répondrait présent. Oui et mille
fois oui. À en juger la moyenne d'âge du Zénith en cette fin de
mois de janvier, il est clair que la nostalgie était de mise. Les
fans de la première heure sont là. Mais, on a également pu
observer un public plus jeune, qui a certainement découvert Kyo que
récemment. Toujours est-il que la machine à souvenirs a été
grande ouverte, dès le début du show, avec une rétrospective en
vidéo des années du groupe, depuis ses débuts jusqu'aujourd'hui,
via des vidéos projetées au sein du Y en fond de scène.
Debout
sur une enceinte, les doigts brandis vers le ciel, le chanteur Benoît Poher
a lancé « Trois lettres », repris par l'ensemble du
Zénith. Le public s'est littéralement transformé en chorale géante
pendant les deux heures de show, rendant au centuple tout l'amour
qu'il a pu porter au groupe. Le chanteur aura répété à plusieurs
reprises qu'il avait du mal à croire que l'histoire a démarré il y
a 20 ans et a semblé très ému en indiquant que les familles des
membres du groupe étaient présentes dans la salle ce soir-là. On a pu
assister à une très grande communion entre le public et la
formation. Après « Respire », « Contact » et
« Je saigne encore », « Enfants du solstice »
a marqué l'incursion au sein du nouvel album. Les nouveaux titres se
sont bien intégrés à une setlist, qui a ressemblé à un immense
best-of de la carrière de Kyo. On a l'impression d'avoir laissé le
groupe là où il nous avait quitté, pas une ride ou si peu !
Après
le sentimental « Sarah », le guitariste et chanteur, Florian Dubos, a entonné « Comment te dire ». Le temps pour
Benoît Poher de souffler un peu et reprendre son souffle, après avoir
arpenté la scène depuis le début du show et assuré vocalement.
Retour du chanteur pour le classique « Je cours », puis
une nouvelle incursion dans le Kyo d'aujourd'hui avec « XY »
et « Le Graal ». Après « Sad Day » et
« Poupées russes », Florian Dubos est revenu au chant pour
interpréter « La route » et « Révolutions ».
C'est à ce moment que le groupe a lancé son tube « Le
chemin » avant de quitter une première fois la scène. Premier
rappel avec « Récidiviste », « L'équilibre »,
« Nuits blanches » et « Dernière danse ».
Puis Kyo est reparti et revenu pour un second rappel. Après le rock
« White Trash », « Tout envoyer en l'air » a
clôturé la soirée. 20 ans de carrière et une énergie intacte,
Kyo a réussi en beauté son retour ! La jeunesse n'a jamais semblé
si éternelle pour le quatuor...
En
tournée européenne avec Chunk! No, Captain Chunk! et Less Than Jake
à l'occasion de son nouvel album « Lift a Sail », Yellowcard était
de passage à la Cigale à Paris pour présenter en live ses nouveaux
titres et retrouver un public français avec lequel il entretient une
relation privilégiée depuis de longues années. Entre la curiosité
de découvrir en live certains titres et la bonne surprise de
retrouver Less Than Jake lors de cette soirée, nous étions plutôt
impatients d'assister au show. Nous n'avons pas pu assister au set de
Chunk!
No, Captain Chunk! en raison de notre arrivée tardive. La fosse
était encore assez clairsemée pour accueillir Less Than Jake, qui a
réussi à se mettre le public dans la poche et faire plaisir aux
quelques fans présents. Entre grimaces du chanteur et son emprunt
d'un casque audio à un jeune homme du public, concours de bières
bues le plus rapidement possible entre deux fans montées sur scène
ou encore blagues salaces, la bonne ambiance et le son ska punk
caractéristique du groupe ont fait danser la fosse comme un seul homme
!
21h.
Sean Mackin est alors entré sur scène, seul, pour interpréter au
violon « Convocation », le superbe instrumental qui ouvre l'album «
Lift a Sail » et donc cette tournée par la même occasion. Le début
du concert a laissé la part belle au nouvel album puisque «
Transmission Home » et « Crash the Gates » ont été joués dans
foulée. Ryan Key a utilisé le clavier placé à ses côtés pour
jouer les parties concernées juste avant les refrains. Le ton a été
donné d'entrée de jeu avec un groupe en place et un public ravi de
le retrouver. Le groupe a indiqué qu'il avait pu enfin voir la Tour
Eiffel la veille, chose qu'il n'avait pas faite depuis qu'il vient
jouer à Paris. Après « Lights and Sounds » et « Only One »,
c'est de nouveau un nouveau morceau, « Make Me So », qui a fait
sauter la fosse, à la demande de Ryan. Le chanteur n'a de plus pas
arrêté de remercier le public pour son soutien indéfectible depuis
ses débuts, que ce soit lors de concerts ou pour ses albums. Et
justement, cette pensée a introduit à merveille « Lift a Sail »,
un titre que Ryan a décrit comme l'illustration de leur travail et
de la possibilité de chacun de vivre pour ce qu'il aime par
dessus-tout.
S'il
s'est légèrement coupé le doigt en jouant, Ryan a pu assurer sans
peine le set. Ce concert était aussi l'occasion de découvrir le
batteur qui accompagne le groupe en tournée, Nate Young d'Amberlin,
suite au départ de LP. Ryan a indiqué à plusieurs reprises qu'il
voulait que le public perde sa voix ce soir. La chose a du être faite pour beaucoup de fans de la fosse ! Après « Awakening » et «
Light Up the Sky », la ballade « One Bedroom » a conquis toute
l'assistance, se terminant sur un solo de guitare très applaudi de
Ryan Mendez. Sean Mackin et son violon a également été toujours
aussi déchaîné tout au long du set et encouragé le public à
chanter avec lui. Il a d'ailleurs lancé « Believe » et le public a
pu s'embraser une fois de plus à cette occasion. Ryan a alors pris
le piano pour « California », un titre qu'il a présenté comme un
voyage sur ses terres natales. Le bouquet final est arrivé avec «
Way Away » puis le traditionnel « Ocean Avenue » en clôture.
Yellowcard a affirmé qu'il s'agissait de son meilleur concert en
France. On les croit amplement, même si on aurait aimé quelques
titres en plus, pour faire encore un peu plus durer le plaisir.
Rendez-vous la prochaine fois pour un concert encore meilleur ?
Fall Out Boy est de retour depuis la sortie, en 2013, de "Save Rock and Roll", disque qui avait marqué sa reformation et surtout d'un virage davantage pop et moins rock. Un disque qui portait finalement peut-être mal son nom mais qui avait le mérite de signer une évolution musicale pour le quatuor de Chicago. Deux ans plus tard, le revoilà avec "American Beauty/American Psycho". Référence directe aux deux films éponymes, ce disque s'inscrit-il dans la lignée du précédent ou bien marque-t-il le fameux retour aux sources que certains fans attendaient avec impatience ? Les premiers titres dévoilés - voire l'intégralité de l'album avant sa sortie puisque il est désormais, hélas, de coutume, de dévoiler pratiquement un disque en entier avant sa sortie et de gâcher un certain effet de surprise - laissaient apparaître un continuité dans un registre pop et électro. Qu'en est-il sur la totalité du disque ? Réponse dans les lignes qui suivent.
Un zeste de bande originale de film, une ouverture de morceau sur les cuivres d'une fanfare, des samples ici et là, des ambiances propres à chaque morceau ou encore une volonté d'amener sa musique à un public toujours plus large : voici comment on peut résumer en quelques lignes ce nouveau disque de Fall Out Boy. Dès "Irresistible", on est sûr d'une chose : l'esprit pop punk des débuts est bel et bien mort et c'est à une pop décomplexée qu'il faut désormais adhérer ou non. Plutôt accrocheur, le morceau lance l'album sur de bons rails. On est ensuite surpris par "American Beauty/American Psycho" et son rythme assez effréné et saccadé. À vrai dire, il faut plusieurs écoutes pour apprécier le titre, tout comme l'ensemble de l'album. Il en avait été de même, pour moi, pour "Save Rock and Roll". Sans transition, on passe à "Centuries", l'un des titres les plus efficaces et emblématique de ce que Fall Out Boy est aujourd'hui. Une machine à faire des petits tubes pop pour les radios.
Pas le temps de souffler que déboule "The Kids Aren't Alright". Rien à voir avec The Offspring, on est ici sur un morceau plutôt lent avec un refrain en forme d'hymne parfaitement taillé pour le live. Certainement grands fans de Tarantino, Pete Wentz et Patrick Stump ont ensuite voulu rendre un petit hommage au réalisateur et son actrice fétiche sur le titre "Uma Thurman". Avec des sonorités évoquant un peu le western "Kill Bill 2", la chanson s'avère redoutablement efficace. "Jet Pack Blues" est ensuite un peu molle et prend de l'ampleur que sur la fin, dommage. Fall Out Boy nous entraîne ensuite sur les pistes de danse avec un "Novocaine" énergique et diablement entêtant. Cet esprit club est aussi une des nouvelles facettes du groupe. On se dirige alors doucement vers la fin du disque et c'est "Fourth Of July", qui déboule tel un cri du coeur de Patrick Stump.
"Favorite Record" n'est pas forcément notre titre préféré sur l'album mais il a le mérite, une fois encore, de nous donner envie de bouger la tête, ou plus encore ! Fall Out Boy réussit encore à concocter un petit morceau bien troussé avec des "oh oh oh" à reprendre sur le refrain. Le morceau devrait aussi faire son effet en live. Ceux qui auront vu au cinéma le superbe "Les Nouveaux Héros" ne seront pas passés à côté du titre "Immortals", qui s'avère lui aussi bien efficace et sied parfaitement à une musique de film, mais également s'inscrit dans la logique du disque. Que conclure de ce nouvel album ? Le Fall Out Boy des débuts est mort, le nouveau est marqué par des sonorités pop et parfaitement adaptées au grand public. Certains passeront leur chemin, d'autres prendront le train en route, et il y en qui resteront fidèles. Immortels, les Fall Out Boy ? Certainement dans le coeur de ceux qui auront accepté de voir leur groupe évoluer, à l'image d'un adolescent qui passe à l'âge adulte.
Tracklist
1. Irresistible
2. American Beauty/American Psycho
3. Centuries
4. The Kids Aren't Alright
5. Uma Thurman
6. Jet Pack Blues
7. Novocaine
8. Fourth Of July
9. Favorite Record
10. Immortals
11. Twin Skeleton's (Hotel In NYC)
La sélection de Rock'n'Live
"American Beauty/American Psycho", "Centuries", "Novocaine", "Favorite Record" et "Immortals".