Après les premières parties des Cranberries ou les scènes du Main Square, Kodaline débarque en France au Divan du monde pour un concert quasi sold-out. Il fallait choisir ce soir-là entre Bastille au Bataclan et Kodaline au Divan. Malgré les rideaux panthères, c’était au Divan du monde que nous étions pour le groupe irlandais. Racing Glaciers, groupe anglais, a ouvert le bal. Des sons proches de Kodaline ont parfaitement fait le boulot et pour un set de 30 minutes, le groupe a conquis le public français. Steven Garrigan est entré en scène avec le reste du groupe. Après un premier EP fort bien accueilli en 2012, le groupe a sorti l’album "In a Perfect World" cette année. Le titre n’était pas mieux trouvé. A l’écoute de leur musique, on se retrouve coincé entre les douceurs de Travis et le rythme de Coldplay. Il n’y a pas à dire, c’est une des découvertes de 2013 !
Les premières notes de "After The Fall" ont débuté le set. Garrigan pose sa douce voix et le public est déjà dans la poche. A la fois tranquilles et puissantes, les chansons de Kodaline font de l’effet. On sourit mais on est aussi touché par les sons.
Alternant guitare sèche, électrique, harmonica et banjo, Kodaline réussit le pari de garder une énergie constante. Steve Garrigan a tenté de communiquer avec le public avec une timidité attendrissante quand Jason Boland a osé quelques mots en français qui ont ravi le public. Après "Pray", c’est "Brand New Day", véritable "Coldplayade" qui a envahi le Divan.
"Lose Your Mind", moins puissante, a reposé le public le temps de quelques minutes. "Love Like This", meilleur titre de l’album, a relancé le concert. Véritable hymne au bonheur, la chanson a été le point d’orgue du concert. On comprend que l’on est en face d’un groupe qui a de l’avenir. Le son de la salle a beau être assez moyen, le plaisir est intact. "Way Back When", "One Day" et "High Hopes" ont confirmé tout le bien que l’on pensait de l’album et du groupe. La voix de Garrigan a été d’une précision bluffante et a séduit la gente féminine de la salle. Le public était bien réparti, autant d’hommes que de femmes, la moyenne d’âge était plutôt située dans la vingtaine triomphante.
Le groupe a continué ses échanges, Garrigan a tenté en vain de trouver des mots français, Boland sera là pour lui sauver la mise quand ce n’est pas le public qui le déstabilise pour finir une chanson.
"Big Bad World" a suivi et "All Comes Down" a été repris en choeur par un public aux anges. Le chant haut placé de cette partition a mis en communion tout le public. L’heure de l’entracte est arrivée. Le groupe est réapparu en surprenant tout le monde. Ils étaient au milieu de la fosse sans instrument. Ils ont commencé une reprise a cappella puis ont enchainé sur "Perfect World" toujours sans instrument, qui gagne vraiment à être jouée en toute simplicité. Devant les applaudissements mérités du public, le groupe est remonté sur scène pour terminer le set avec la magnifique "The Answer" (qui rappelle beaucoup "Bunny and Me" de Big If, le side project mort-né de Ryan Key de Yellowcard) et bien entendu "All I Want". Malheureusement le public a beau en redemander, Kodaline a joué la quasi-totalité de son album, il faudra attendre les festivals cet été ou un second album pour avoir de quoi se mettre sous la dent.
Setlist
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