dimanche 27 octobre 2019

Les Struts se plient en quatre ! (The Struts – 24/10/19 – Trianon)



Quatre à la suite ! Après un concert au Trabendo en février, un set au Silencio et une session acoustique à la FNAC de Bercy en juin, revoilà les Struts pour un quatrième passage à Paris en l’espace d’à peine un an ! Cette date était historique pour le groupe puisqu’il s’agissait de son plus gros concert en tête d’affiche en France. La salle du Trianon était donc le théâtre de jeu du soir des quatre compères. Dès leur entrée sur scène, la salle était en feu alors que les premières notes de « Primadonna Like Me » retentissaient. Haranguant la foule en lui demandant de taper dans les mains, Luke Spiller, toujours en interaction comme à son habitude avec le public, n’a pas attendu longtemps pour donner le ton de la soirée. Du rock, de la sueur et du plaisir !

Pas le temps de souffler que les Struts ont enchaîné avec plusieurs titres tirés de leurs deux premiers albums. « Body Talks », « Kiss This », « In Love With a Camera », « Fire (Part 1) »… L’énergie rock, l’émotion, la passion, la communion avec les fans sont là à chaque instant. Pas de doute, ils ne trichent pas et jouent comme s’il s’agissait de leur dernier concert. Pouvant être considéré comme un croisement réussi entre Freddie Mercury et Mick Jagger, Luke Spiller, diva mais pas trop, est incontestablement la locomotive du groupe. Mais n’oublions pas le reste de la formation : le guitariste Adam Slack, le bassiste Jed Elliott et le batteur Gethin Davies. Eux aussi sont responsables du succès du groupe. Luke Spiller ne manque pas d’ailleurs de les mettre à l’honneur à chaque date.

Un concert des Struts, c’est aussi quelques belles surprises comme un medley croisant morceaux des deux albums, une version acoustique de « Mary Go Round » ou encore une reprise d’un titre de The View avec son chanteur Kyle Falconer. Mais on retrouve aussi des moments récurrents comme l’instant de la battle entre les deux côtés du public pour savoir qui chante le plus fort ou encore celui où il faut s’accroupir avant de sauter en l’air sur le refrain ! C’est aussi ça un concert des Struts : retrouver des amis avec qui on reparle d’histoires connues mais qui font toujours plaisir à entendre. Luke Spiller n’a pas manqué de rappeler que la France est le premier pays à avoir cru au groupe, bien avant l’Angleterre ou les Etats-Unis, ce qui a bien sûr fait plaisir à toute l’assistance ! 

Après « Put Your Money On Me » et « Where Did She Go », le temps du rappel est arrivé. Tout d’abord, « Somebody New », exécuté par Luke Spiller, seul au piano, puis « Ashes (Part 2) » ont apporté une belle dose d’émotion. Puis c’est sur le traditionnel « Could Have Been Me » que le concert s’est clôturé. Une fois de plus impeccable de bout en bout, le groupe continue de tracer sa route et de remplir des salles de plus en plus grandes en France. Quelle sera la prochaine ? Une chose est sûre. Les Struts pourront compter sur leurs fans des débuts et les nouveaux venus au sein de la famille à chaque nouvelle date. Le groupe, qui n’a pas besoin d’effets spéciaux sur scène, comprend déjà dans ses rangs de formidables artistes. Et en guise de feux d’artifices, il sait qu'il peut compter sur des fans toujours plus nombreux en France.



Setlist

1. Primadonna Like Me
2. Body Talks
3. Kiss This
4. In Love With a Camera
5. Fire (Part 1)
6. One Night Only
7. Dirty Sexy Money
8. Tatler Magazine / The Ol' Switcheroo / Black Swan / Roll Up (solo de guitare d’Adam après le medley)
9. I Do It So Well
10. Mary Go Round (en acoustique par Luke et Adam)
11. Same Jeans (reprise de The View avec Kyle Falconer)
12. Put Your Money On Me
13. Where Did She Go

Rappel

14. Somebody New (Luke seul au piano)
15. Ashes (Part 2)
16. Could Have Been Me


Crédits photos : Anna Lee et Catie Lafoon.

Skip the Use is back ! (Skip the Use – 15/10/19 – Bus Palladium)























crédits photos OJOZ

Pour fêter dignement la sortie de son nouvel album « Past & Future », Skip the Use était de passage au Bus Palladium, à l’occasion d’une release party dans un cadre intimiste et bouillant. En famille, quasiment, puisque des proches du groupe étaient là, Mat Bastard a pris le soin de présenter Nelson et Enzo, nouveaux membres de la formation, respectivement à la basse et à la batterie. Il a de plus ajouté que ce nouvel album avait été composé à quatre, avec ces derniers, et bien sûr son compère des débuts, le guitariste Yan Stefani. D’entrée de jeu, le groupe a lancé « The Kiss », un morceau bien rock qui montre qu’il est toujours aussi énervé et prêt à en découdre. 

Après « Wait a Minute », plus calme, Mat Bastard a tenu à présenter le titre suivant, « Your Turn to Love », en disant qu’il s’agissait d’un morceau que le groupe n’avait jamais osé et qu’il allait peut-être se planter ! Plutôt pop et comportant un refrain avec une voix féminine, il s’agit d’une chanson, certes étonnante, mais tout à fait efficace et qui pourrait avoir un beau succès en radio. Puis « Lead or Follow », titre en réaction aux revendications des gilets jaunes, a rappelé que Skip the Use a toujours des messages à faire passer dans sa musique. On repart, droit au but, avec « Goal », un titre plutôt dansant, qui s’inscrit tout à fait dans l’ADN de Skip the Use, groupe qui aime jongler entre le rock, la pop, l’électro, le hip-hop ou encore le punk.

Si la soirée était placée sous le signe du nouvel album, « Nameless World », puis « Ghost », sont venus pourtant rappeler aux fans quelques beaux souvenirs. Il faut dire que la formation avait choisi de se mettre en pause pendant quelques années, afin que Mat Bastard et Yan Stefani puisse vaquer à des projets parallèles. Désormais de retour et bien là, elle n’a rien perdu de ses convictions, à l’image du titre bien rock « Marine », qui est un hymne contre la famille Le Pen, qui « nous fait tous chier depuis l’époque de Grand Papy », a précisé Mat Bastard. « Look Around », l’un de nos coups de coeur, inspiré par Nina Simone, a ensuite été joué. Il sera sans nul doute un bel hymne repris par les fans lors des concerts. 

Une soirée de sortie d’album, c’est aussi l’occasion pour le groupe de saluer ses proches et les gens que l’on rencontre et qui deviennent des êtres chers. Avant « Damn Cool », Mat Bastard a ainsi présenté son ami Philippe Ribière, qui a réalisé le clip du morceau, et qui est un handi-grimpeur réalisant de nombreux exploits sportifs. Puis, un peu plus loin, c’est à tous leurs proches que Mat Bastard a rendu hommage, car sans eux, ils n’auraient jamais réussi à avoir une telle carrière. Après le très énergique « Forever More », « Du bout du doigt » est un nouveau morceau en français, fait rare pour Skip the Use, qui traite de la toxicité des réseaux sociaux. « Get Papers », titre funky, a précédé « Bastard Song », sous un joyeux pogo, et a clôturé le set comme à chaque fois. Skip the Use est décidément bel et bien de retour et sa nouvelle tournée devrait être une nouvelle fois à ne pas manquer pour tous les amateurs de rock. Car c’est sur scène que Mat Bastard et ses compères sont véritablement une formidable machine de guerre. Allez lààà !



Setlist

1. The Kiss
2. Wait a Minute
3. Your Turn to Love
4. Lead or Follow
5. Goal
6. Nameless World
7. Marine
8. Look Around
9. Damn Cool
10. Ghost
11. Forever More
12. Du bout du doigt
13. Get Papers
14. Bastard Song

lundi 21 octobre 2019

Gagne "Past & Future", le nouvel album de Skip the Use !


































Avec l'album "Past & Future", Skip the Use effectue un retour remarqué après quelques années lors desquelles ses membres ont vaqué à des projets parallèles. Mat Bastard et Yan Stefani reviennent avec une collection de titres toujours aussi puissants et fédérateurs. Entre pop, rock, électro, hip-hop ou encore punk, la musique du groupe, toujours aussi éclectique, s'avère une nouvelle fois diablement efficace. Pour fêter en beauté cette sortie, nous te proposons de gagner, en partenariat avec Polydor, un exemplaire de "Past & Future". Pour participer au concours, il te suffit d'être fan de notre page Facebook (https://www.facebook.com/rocknliveblog/), de notre compte Instagram (https://www.instagram.com/rocknliveblog/ et de nous envoyer tes coordonnées (nom, prénom et adresse) par mail à : contact.rocknlive@gmail.com
Bonne chance !
Le concours est ouvert jusqu'au lundi 4 novembre inclus, pour les personnes vivant en France métropolitaine.

lundi 15 avril 2019

The Struts en interview : le glam rock n'est pas mort !

À l'occasion de leur concert au Trabendo à Paris fin février et à quelques heures à peine de leur montée sur scène, les Struts ont accepté de nous accorder une interview. Durant l'entretien, ils sont revenus sur la réalisation de leur deuxième album "Young and Dangerous", leur conception de la scène, la situation de la musique rock aujourd'hui et le biopic "Bohemian Rhapsody". Bon visionnage !


Nous tenons à remercier chaleureusement Nina de Polydor, le management du groupe et le Trabendo.

dimanche 24 mars 2019

This is the greatest show ! (Panic! At The Disco – 19/03/19 – Zénith Paris)

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Panic! At The Disco Brendon Urie Pray for the Wicked High Hopes Zénith Paris Rock Pop Rock'n'Live Marie Torrent I Write Sins Not TragediesNul ne peut l’ignorer, Panic! At The Disco est aujourd’hui incarné par son seul leader, le charismatique Brendon Urie, qui est désormais un artiste pop incontournable de la scène internationale. L’esprit pop punk des débuts est désormais bien loin mais la mue opérée par le groupe est littéralement bluffante. Croisement réussi entre Freddie Mercury (pour les prouesses vocales), Michael Jackson (pour le déhanché) et Frank Sinatra (pour le côté crooner), Brendon Urie est une formidable bête de scène qu’il faut au moins avoir vu une fois sur scène dans sa vie. Chant, danse, énergie… Toute la panoplie du showman est respectée à la lettre. À l’occasion de la tournée pour son nouvel album « Pray for the Wicked », l’artiste était de passage dans un Zénith archi complet. Alors qu’un compteur affichait dix minutes avant le début du concert et que la sono balançait une bande-son catchy, le public était déjà chaud bouillant avant le début des hostilités. À 21 heures pétantes, le début d’un véritable show à l’américaine de près de deux heures a été lancé…

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Une section de trois cordes, une autre de trois cuivres, un batteur, un guitariste, une bassiste et Brendon Urie (veste et micro dorés de sortie), ce sont pas moins de dix artistes qui étaient présents sur scène à l’occasion de cette tournée, dans la plus pure tradition d’une formation orchestrale très américaine ! Avec des écrans géants en fond de scène à l’ambiance propre à chaque morceau et un piano installé sur une estrade au même niveau que la batterie, rien n’est laissé au hasard pour livrer un show digne de ce nom au public. L’explosion de confettis sur le premier morceau « (Fuck A) Silver Lining » a donné le ton d’une soirée à grand spectacle. Chantant et dansant en même temps, sans esquisser le moindre souffle, Brendon Urie est décidément un diable de showman, qui aura arpenté la scène de long en large et sur la petite avancée pour être au plus près des fans. Véritable maître d’orchestre d’un show millimétré, il sera rejoint plusieurs fois par son guitariste et sa bassiste sur former un trio de choc sur la fin de certains morceaux. Si la priorité a été donnée aux albums « Pray for the Wicked », « Death of a Bachelor » et « Too Weird to Live, Too Rare to Die ! », les fans de la première heure ont pu retrouver avec plaisir « Ready to Go (Get Me Out of My Mind) », « The Ballad of Mona Lisa » ou encore « Nine in the Afternoon ». 




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Sur « This Is Gospel », Brendon Urie a dégainé une guitare, forcément dorée, afin d’exécuter un solo final d’anthologie avec son guitariste et sa bassiste. Après quasiment une heure sans s’adresser au public, il a pris le micro pour indiquer que pour lui chaque chanson correspondait à un personnage en particulier. Et pour « Death of a Bachelor », c’est le costume d’un Frank Sinatra des temps modernes qu’il a endossé. Après la reprise du thème principal du film « The Greatest Showman », le chanteur s’est retrouvé à chanter « Girls/Girls/Boys » avec plus d’une vingtaine de drapeaux de la communauté LGBT sur le dos, tous ramassés dans la fosse auprès de fans. Un passage lors duquel il a lancé un message de tolérance à tout le public. Tube incontournable des derniers mois, qui a sûrement fait connaître le groupe au très grand public, « High Hopes » est ensuite venu enflammer un Zénith qui était déjà bouillant à souhait.

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Panic! At The Disco Brendon Urie Pray for the Wicked High Hopes Zénith Paris Rock Pop Rock'n'Live Marie Torrent I Write Sins Not TragediesLe spectacle n’allait pas s’arrêter en si bon chemin puisque sur « Miss Jackson », Brendon Urie a exécuté un saut périlleux arrière sur la scène. Sans transition, il s’est installé au piano pour interpréter le mythique « Bohemian Rhapsody » de Queen. Le temps du rappel est ensuite arrivé et c’est un Brendon Urie, torse nu, qui a enchaîné avec « Say Amen (Saturday Night) », hymne à tous ses fidèles d’un soir, sous les cris d’un Zénith en délire. Les fans des débuts n’ont ensuite pas manqué de reprendre « I Write Sins Not Tragedies », titre qui a lancé l’aventure en 2005. Avant l’ultime morceau « Victorious », Brendon Urie a rappelé au public qu’il n’y avait pas de perdants dans la vie mais que tout le monde avait sa destinée et était à gagnant à son niveau. Après deux heures de show, le groupe a laissé le public des étoiles plein les yeux alors que des confettis continuaient de tomber du plafond. Victoire ! Panic! At The Disco est décidément une formation incontournable sur scène, notamment grâce à la fougue et l’extrême engagement du très charismatique Brendon Urie. Pas de besoin de prier pour espérer une longévité artistique à ce trublion. On n’est certainement pas au bout de nos surprises !








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Setlist

1. (Fuck A) Silver Lining
2. Don't Threaten Me With a Good Time
3. Ready to Go (Get Me Out of My Mind)
4. Hey Look Ma, I Made It
5. LA Devotee
6. Hallelujah
7. Crazy=Genius
8. The Ballad of Mona Lisa
9. Nine in the Afternoon
10. One of the Drunks
11. Casual Affair
12. Vegas Lights
13. Dancing's Not a Crime
14. This Is Gospel
15. Death of a Bachelor
16. I Can't Make You Love Me (reprise de Bonnie Raitt)
17. Dying in LA
18. The Greatest Show (reprise du thème principal du film)
19. Girls/Girls/Boys
20. King of the Clouds
21. High Hopes
22. Miss Jackson
23. Roaring 20s
24. Bohemian Rhapsody (reprise de Queen)
25. Emperor's New Clothes

Rappel

26. Say Amen (Saturday Night)
27. I Write Sins Not Tragedies
28. Victorious

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