A l'occasion de son Concert Très Très Privé du 19 juin dernier, la station RTL2 avait invité un plateau d'artistes composé de Lou Doillon, Foals, Texas, Dido et Skip the Use. Nous étions impatients de pouvoir voir sur scène Texas et Skip the Use et découvrir les autres groupes. Présentée par un animateur de la radio, la soirée a démarré avec la prestation de Lou Doillon. Accompagnée de ses musiciens, la comédienne devenue chanteuse a présenté quelques morceaux de son premier album. Chantant en anglais et empruntant un registre proche des chanteuses américaines comme Nancy Sinatra, l'artiste a été plutôt bien accueillie par le public parisien. Environ cinq morceaux plus tard, il était temps de laisser la place au deuxième groupe de la soirée.
Les Foals ont ainsi investit la scène avec leur rock énergique teinté d'électro. Le groupe aime faire durer ses morceaux et n'hésite pas à les étirer sur plusieurs minutes. En dehors du single "My Number", qui passe en radio, nous avons eu plutôt du mal à nous immerger dans l'univers du groupe. Texas aurait pu constituer la tête d'affiche de la soirée, mais il s'agissait du troisième groupe à se produire ce soir-là. Sharleen Spiteri, accompagnée d'un deuxième guitariste et d'un batteur, a livré un set acoustique. "The Conversation", tiré du nouvel album, mais également des tubes comme "I Don't Want A Lover", "Black Eyed Boy" ou encore "Summer Son" : le public a été ravi par ce set, certes court, mais solide, et le groupe semblait visiblement ravi d'être là, peu de temps après un récent concert parisien et avant son retour prévu cet automne.
Quatrième artiste de la soirée : Dido. La chanteuse, de retour avec un nouvel album, ne s'était pas produite en France depuis plusieurs années. Dans une configuration acoustique également, elle a joué son nouveau single "No Freedom", ainsi que ses titres phares comme "Thank You", "White Flag" ou encore "Life for Rent". Présenté par Zegut, Skip the Use a littéralement mis le feu en fin de soirée. Le groupe lillois a même conquis un public qui ne le connaissait pas encore. Faisant s'asseoir par terre le public ou traverser la salle de gauche à droite ou de droite à gauche, Mat Bastard n'a pas son pareil pour se mettre une foule dans la poche. "Cup of Coffee", "People in the Shadow", "Ghost", "Give me your Life" ou encore "Bastard Song" ont retourné l'Olympia pour clore en beauté ce plateau d'artistes. Le rendez-vous est pris pour une prochaine édition si l'affiche est aussi alléchante !
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